DIEU NE FAIT JAMAIS D’ERREUR

Un Roi avait un serviteur masculin qui, en toutes circonstances lui disait toujours: « Mon Roi, ne te décourage pas car Dieu ne fait jamais d’erreur. »

Un jour, ils sont partis chasser et un animal sauvage a attaqué le roi, le serviteur a réussi à tuer l’animal mais n’a pas pu empêcher sa majesté de perdre un doigt.
Furieux et sans montrer de gratitude, le Roi a dit: « Si Dieu était bon, je n’aurais pas été attaqué et perdu un doigt. »
Le serviteur répondit: « Malgré toutes ces choses, je ne peux que vous dire que Dieu est bon et tout ce qu’il fait est parfait, il ne se trompe jamais. »
Indigné par la réponse, le roi ordonna l’arrestation de son serviteur.
Pendant qu’il était emmené en prison, il a encore dit au roi: « Dieu est bon et parfait. »

Un autre jour, le roi est parti seul pour une autre chasse et a été capturé par des sauvages qui utilisent les êtres humains pour le sacrifice.
Sur l’autel, les sauvages ont découvert que le roi n’avait pas un doigt en place, il a été libéré parce qu’il n’était pas considéré comme « complet » pour être offert aux dieux.
À son retour au palais, il ordonna la libération de son serviteur et dit:
« Mon ami, Dieu était vraiment bon avec moi. J’ai failli être tué mais faute d’un seul doigt, j’ai été lâché. Mais j’ai une question: Si Dieu est si bon, pourquoi m’a-t-il permis de vous mettre en prison? »
Son serviteur répondit:
« Mon roi, si je n’avais pas été mis en prison, je serais parti avec toi, et j’aurais été sacrifié, parce que je n’ai pas de doigt manquant. Tout ce que Dieu fait est parfait, il ne se trompe jamais. »

Souvent on se plaint de la vie, et des choses négatives qui nous arrivent, oubliant que tout arrive dans un but.

Et « nous savons du reste que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »(Romains 8:28)

Pour les croyants, tout ce qui arrive, y compris les épreuves et les difficultés, peut être utilisé par Dieu pour accomplir un bien plus grand dans leur vie, conformément à son plan.
Que notre Dieu est bon en tous temps!

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

DES BOULEVERSEMENTS DANGEREUX DANS LA VIE

La Bible parle sur tous les sujets. Elle parle même des bouleversements auxquels nous faisons rarement attention mais qui sont pourtant réelles dans la vie.

Dans le livre des Proverbes, il est écrit:
« [21]Trois choses font trembler la terre, Et il en est quatre qu’elle ne peut supporter: [22]Un esclave qui vient à régner, Un insensé qui est rassasié de pain, [23]Une femme dédaignée qui se marie, Et une servante qui hérite de sa maîtresse. »(Proverbes 30:21-23)

Ce texte présente une liste de situations jugées perturbantes pour l’ordre social et difficilement supportables.
Ces versets utilisent un style littéraire commun dans les Proverbes, où des séries de trois ou quatre éléments sont énumérées pour insister sur leur impact.

Explication de chaque verset :

Le Verset 21:
« Trois choses font trembler la terre, et il en est quatre qu’elle ne peut supporter. »
Ce verset introduit les exemples à venir en soulignant que ces situations provoquent un bouleversement de l’ordre naturel ou social.
Le « tremblement » de la terre symbolise le déséquilibre ou la perturbation qui en résulte.

Le Verset 22:
« Un esclave qui vient à régner, un insensé qui est rassasié de pain. »
-Un esclave qui vient à régner: Cela évoque l’idée de quelqu’un sans expérience ou sans sagesse, qui accède soudainement au pouvoir. Cette inversion de rôles est perçue comme problématique parce que l’esclave, dans le contexte biblique, n’a pas reçu l’éducation ou la formation pour exercer un leadership juste et réfléchi. Cela peut entraîner l’injustice et le chaos.
-Un insensé rassasié de pain: L’insensé, qui représente une personne dépourvue de sagesse, devient arrogant et imprévisible lorsqu’il obtient ce qu’il désire. En étant rassasié, il perd tout sens de la mesure et cela peut le conduire à des actions nuisibles.

Le Verset 23:
« Une femme dédaignée qui se marie, et une servante qui hérite de sa maîtresse. »
-Une femme dédaignée qui se marie: Il s’agit d’une femme qui a été méprisée ou négligée. Lorsqu’elle se marie, elle peut ressentir un fort désir de se venger de son humiliation passée ou de dominer son entourage. Cela peut créer un déséquilibre relationnel.
-Une servante qui hérite de sa maîtresse: Ici, c’est une autre inversion des rôles. La servante qui prend la place de sa maîtresse risque de se comporter avec arrogance et tyrannie, perturbant ainsi l’harmonie de la maison.

Analyse générale:
Ces versets montrent des inversions sociales inattendues, où des individus marginalisés, méprisés ou incapables accèdent soudainement à des positions de pouvoir ou de statut élevé.
Ces situations créent une instabilité parce que ceux qui accèdent à ces positions ne sont pas préparés ou risquent de réagir de manière destructrice en raison de leurs antécédents de frustrations ou d’oppression.

Leçons à tirer:
Le passage peut être interprété comme une mise en garde contre les changements brutaux de statut ou de pouvoir chez des personnes qui ne sont pas prêtes à assumer ces responsabilités.
Il invite à une réflexion sur l’importance de la préparation, de la sagesse et de l’humilité dans toute position de leadership.

Que Dieu nous aide à comprendre.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

DO YOU KNOW WHAT YOU ARE DOING ?

When his executioners were crucifying him and casting lots for his clothes, Jesus Christ prayed, saying,
« Father, forgive them, for they do not know what they are doing. »(Luke 23:34)

Indeed, they did not know what they were doing because, despite the gravity of their actions, many of them did not fully understand the significance of what they were doing.
Not only did they not know that they were killing the promised Messiah and thought they were acting according to the law or preserving political stability, but they also did not know that they were fulfilling a divine plan.

In praying for them, Jesus expressed profound mercy, asking God not to condemn them for their spiritual ignorance.
This reflects Jesus’ central teaching about forgiveness, even toward enemies.

The Bible repeatedly shows that humans can act without fully understanding the scope of their actions, often through ignorance, spiritual blindness, or lack of discernment.
Here are some concrete examples:

1.The Crucifixion of Jesus (Luke 23:34):
Their spiritual blindness and prejudices kept them from grasping the true identity of Jesus.

2.Paul Persecuting Christians (Acts 9:1-19):
Before his conversion, the apostle Paul (then Saul) zealously persecuted Christians, believing he was defending the Jewish faith against what he considered heresy. Little did he know that he was actually fighting God Himself.

3.King Saul Disobeying God (1 Samuel 15:1-23):
Saul thought he was doing the right thing, but his lack of spiritual discernment led him to disobey.

4.Jonah Fleeing God’s Mission (Jonah 1:1-3):
Jonah, in his ignorance and lack of compassion, fled, believing he could avoid God’s plan. He was unaware of the spiritual consequences and broader impacts of his flight.

5.The Disciples Not Understanding Jesus’ Mission (Luke 9:44-45):
On several occasions, Jesus told His disciples that He would die and rise again, but they did not understand what He meant.
Their vision of a conquering Messiah prevented them from grasping the significance of His words.

6.Sinning in Ignorance (Hebrews 9:7):
In the Old Testament, the high priest offered sacrifices for sins committed in ignorance.
This shows that people could sin without being aware of it, but these sins still required an act of reconciliation with God.

The Bible shows that ignorance of the spiritual implications of our actions can lead us to act against God’s will, even with good intentions.
That’s why it emphasizes the need to ask God for wisdom and light to discern His ways (James 1:5) and to always let ourselves be guided by the Spirit so as not to act according to our own limited understanding (Proverbs 3:5-6).

In our daily lives, we also sometimes commit acts without fully understanding the consequences, much like the biblical examples.
Here are some concrete situations where this often happens:

1. Unintentionally hurting someone with words:
We may say something without thinking, in jest or in a moment of anger, without realizing the emotional impact it can have on another person. For example, a remark about someone’s appearance or life choices may seem insignificant, but can be deeply hurtful.
We often do not realize how much our words can affect others, especially if we do not know their emotional state or personal history.
We do not realize that our words, even in jest, can destroy trust, hurt feelings or have lasting consequences.

2. Neglecting someone in need:
In everyday life, we may ignore or minimize the needs of others (the poor, the sick, the distressed) by believing that they will cope on their own or that it is not our responsibility.
We do not realize the missed opportunity to demonstrate God’s compassion and love.
As in the parable of the Good Samaritan (Luke 10:25-37), we can be blind to our moral responsibility to others and miss an opportunity to act in love.

3. Spreading rumors or unverified information:
We may share information or rumors on social media or with friends without knowing if they are true, and this can tarnish someone’s reputation or cause fear.
For example, sharing false information about an event or person can have enormous repercussions, even if the intention was not to harm.
We do not always understand how spreading unverified information can harm someone’s reputation or life.

4. Neglecting one’s health or the health of others:
Neglecting one’s health or the health of others can stem from ignorance of the spiritual responsibilities we have toward our bodies and toward others. The Bible emphasizes the importance of caring for ourselves and our neighbors because it reflects the love and respect we have for God’s creation. Caring for our physical, mental, and emotional health, as well as that of others, is an essential part of our spiritual life.
Sometimes we engage in behaviors that seem to have no immediate consequences, such as poor diet, lack of sleep, or excessive stress, without realizing that they can seriously harm our health in the long term. This can also include not taking health recommendations seriously during pandemics.

5. Using resources irresponsibly:
We can sometimes consume excessively or waste resources (food, energy, time) without understanding the environmental or social impact of our actions.
Many are unaware of the long-term consequences of these habits on others and on the planet.
We are unaware that we are contributing to global problems such as climate change or the depletion of natural resources, affecting future generations.

6. Making hasty decisions in relationships:
In relationships (family, friends, colleagues), we can react impulsively, making decisions based on momentary emotions or misunderstandings.
Sometimes, we are unaware of the other person’s deep motivations or the circumstances that influenced their behavior.
By reacting too quickly, we can break precious bonds or leave deep emotional wounds, all this without understanding the importance of patience and kindness.

7. Avoiding discussing spiritual issues with our children:
Many parents, out of neglect or discomfort, do not discuss issues of faith, morality or spirituality with their children. They may assume that these discussions will come later or that their children will learn on their own.
They do not realize that this omission can have profound consequences on their children’s spiritual development, depriving them of a solid foundation to face life’s challenges.

8. Following cultural trends without thinking:
Many people follow fashions or social trends (social networks, career choices, moral attitudes) simply because they are popular or accepted, without asking questions about the compatibility of these behaviors with their values ​​or faith.
We can get carried away by the surrounding culture without understanding that certain influences can distance us from our spiritual or moral convictions.

9. Ignoring social justice in our consumer choices:
We often buy products (clothing, food, electronics) without thinking about how they are made, unaware of the working conditions of employees or the environmental impact of these industries.
Due to a lack of knowledge or awareness, we sometimes contribute to exploitation or social injustice without being aware of it.

10. Making financial decisions without discernment:
It is easy to make financial decisions without thinking carefully about their long-term consequences, such as taking on excessive debt, investing in ethically questionable businesses, or giving too little to those in need.
We may ignore the spiritual impact of our financial management, not realizing that money is a tool that God entrusts to us to use wisely and generously.

11. Neglecting forgiveness:
We may hold grudges or refuse to forgive someone in the belief that we are protecting our dignity or getting revenge.
But we often forget that unforgiveness first hurts the one who refuses to forgive, and creates spiritual barriers in our relationship with God.
Unforgiveness affects our own spiritual well-being, and we neglect the biblical command to grant forgiveness as God grants it to us.

12. Not recognizing our biases and prejudices:
We often have prejudices against certain people or communities without being fully aware of it (discrimination, judgment based on appearance or social origin).
This influences our behavior towards them.
Without being aware of it, we sometimes act in contradiction with the universal love that God calls us to show towards all human beings.

As in the biblical stories, these examples show that in everyday life, it is easy to act out of ignorance or lack of discernment.
This is why the Bible emphasizes the importance of seeking God’s wisdom (James 1:5) and letting the Holy Spirit guide our actions to avoid mistakes that can lead us away from His will or harm others.

Apostle Jean-Claude SINDAYIGAYA

SAIS-TU CE QUE TU FAIS ?

Lorsque ses bourreaux étaient entrain de le crucifier et de partager ses vêtements en les tirant au sort, Jésus-Christ pria en disant:
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. »(Luc 23:34)

Effectivement, ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient parce, malgré la gravité de leurs actes, beaucoup d’entre eux ne comprenaient pas pleinement la portée de ce qu’ils faisaient.
Non seulement ils ignoraient qu’ils mettaient à mort le Messie promis et pensaient agir selon la loi ou préserver la stabilité politique, mais aussi, ils ignoraient qu’ils accomplissaient un plan divin.

En priant pour eux, Jésus exprimait une miséricorde profonde, en demandant à Dieu de ne pas les condamner pour leur ignorance spirituelle.
Cela reflète l’enseignement central de Jésus sur le pardon, même envers les ennemis.

La Bible montre à plusieurs reprises que les humains peuvent agir sans comprendre pleinement la portée de leurs actes, souvent par ignorance, aveuglement spirituel ou manque de discernement. Voici quelques exemples concrets :

1.La crucifixion de Jésus (Luc 23:34):
Leur aveuglement spirituel et préjugés les empêchaient de saisir la véritable identité de Jésus.

2.Paul persécutant les chrétiens (Actes 9:1-19):
Avant sa conversion, l’apôtre Paul (alors Saul) persécutait les chrétiens avec zèle, croyant qu’il défendait la foi juive contre ce qu’il considérait comme une hérésie. Il ne savait pas qu’il combattait en réalité Dieu lui-même.

3.Le roi Saül désobéissant à Dieu (1 Samuel 15:1-23):
Saül croyait bien faire, mais son manque de discernement spirituel l’a conduit à désobéir.

4.Jonas fuyant la mission de Dieu (Jonas 1:1-3):
Jonas, dans son ignorance et son manque de compassion, a fui, croyant qu’il pouvait éviter le plan de Dieu. Il ignorait les conséquences spirituelles et les impacts plus larges de sa fuite.

5.Les disciples ne comprenant pas la mission de Jésus (Luc 9:44-45):
Plusieurs fois, Jésus a annoncé à ses disciples qu’il devait mourir et ressusciter, mais ils ne comprenaient pas ce qu’il voulait dire.
Leur vision d’un Messie conquérant les empêchait de saisir la portée de ses paroles.

6.Pécher par ignorance (Hébreux 9:7):
Dans l’Ancien Testament, le grand prêtre offrait des sacrifices pour les péchés commis par ignorance. Cela montre que les gens pouvaient pécher sans en être conscients, mais ces péchés nécessitaient tout de même un acte de réconciliation avec Dieu.

La Bible montre que l’ignorance des implications spirituelles de nos actions peut nous conduire à agir à l’encontre de la volonté divine, même avec de bonnes intentions. C’est pour cette raison qu’elle insiste sur la nécessité de demander à Dieu la sagesse et la lumière pour discerner ses voies (Jacques 1:5) et de toujours se laisser guider par l’Esprit pour ne pas agir selon notre propre compréhension limitée (Proverbes 3:5-6).

Dans notre vie quotidienne, il nous arrive aussi de commettre des actes sans en comprendre pleinement les conséquences, un peu comme les exemples bibliques.
Voici quelques situations concrètes où cela se produit souvent :

1. Blesser quelqu’un involontairement avec des paroles:
Nous pouvons dire quelque chose sans réfléchir, en plaisantant ou dans un moment de colère, sans réaliser l’impact émotionnel que cela peut avoir sur une autre personne. Par exemple, une remarque sur l’apparence ou les choix de vie de quelqu’un peut sembler insignifiante, mais peut profondément blesser.
Nous ignorons souvent à quel point nos mots peuvent affecter les autres, surtout si nous ne connaissons pas leur état émotionnel ou leur histoire personnelle.
Nous ne réalisons pas que nos paroles, même en plaisantant, peuvent détruire la confiance, blesser des sentiments ou entraîner des conséquences durables.

2. Négliger une personne dans le besoin:
Dans la vie de tous les jours, nous pouvons ignorer ou minimiser les besoins des autres (pauvres, malades, personnes en détresse) en croyant qu’ils se débrouilleront seuls ou que ce n’est pas notre responsabilité.
Nous ne réalisons pas l’opportunité manquée de manifester la compassion et l’amour de Dieu.
Comme dans la parabole du bon Samaritain (Luc 10:25-37), nous pouvons être aveugles à notre responsabilité morale envers autrui et passer à côté d’une occasion d’agir par amour.

3. Propager des rumeurs ou des informations non vérifiées:
Nous pouvons partager des informations ou des rumeurs sur les réseaux sociaux ou avec des amis, sans savoir si elles sont vraies, et cela peut ternir la réputation de quelqu’un ou causer de la peur.
Par exemple, partager une fausse information sur un événement ou une personne peut avoir des répercussions énormes, même si l’intention n’était pas de nuire.
Nous ne comprenons pas toujours à quel point la diffusion d’informations non vérifiées peut nuire à la réputation ou à la vie de quelqu’un.

4. Négliger sa santé ou celle des autres:
Négliger sa santé ou celle des autres peut découler d’une ignorance des responsabilités spirituelles que nous avons envers nos corps et envers les autres. La Bible insiste sur l’importance de prendre soin de soi et de son prochain, car cela reflète l’amour et le respect que nous avons pour la création de Dieu. Prendre soin de notre santé physique, mentale et émotionnelle, ainsi que celle des autres, est un aspect essentiel de notre vie spirituelle.
Parfois, nous adoptons des comportements qui semblent sans conséquence immédiate, comme une mauvaise alimentation, le manque de sommeil ou le stress excessif, sans réaliser que cela peut nuire gravement à notre santé à long terme. Cela peut aussi inclure le fait de ne pas prendre au sérieux les recommandations sanitaires en cas de pandémies.

5. Utiliser des ressources de manière irresponsable:
Nous pouvons parfois consommer de manière excessive ou gaspiller des ressources (alimentation, énergie, temps) sans comprendre l’impact environnemental ou social de nos actions.
Beaucoup ignorent les conséquences à long terme de ces habitudes sur les autres et sur la planète.
Sans s’en rendre compte, on contribue à des problèmes mondiaux comme le changement climatique ou l’épuisement des ressources naturelles, affectant les générations futures.

6. Prendre des décisions hâtives dans les relations:
Dans les relations (famille, amis, collègues), nous pouvons réagir de manière impulsive, prendre des décisions basées sur des émotions momentanées ou des malentendus.
Parfois, nous ignorons les motivations profondes de l’autre ou les circonstances qui ont influencé son comportement.
En réagissant trop rapidement, on peut rompre des liens précieux ou laisser des blessures émotionnelles profondes, tout cela sans comprendre l’importance de la patience et de la bienveillance.

7. Éviter d’aborder les questions spirituelles avec nos enfants:
Beaucoup de parents, par négligence ou par inconfort, n’abordent pas les questions de foi, de morale ou de spiritualité avec leurs enfants. Ils peuvent se dire que ces discussions viendront plus tard ou que leurs enfants apprendront d’eux-mêmes.
Ils ne réalisent pas que cette omission peut avoir des conséquences profondes sur le développement spirituel de leurs enfants, les privant de fondations solides pour affronter les défis de la vie.

8. Suivre des tendances culturelles sans réfléchir:
Beaucoup de gens suivent des modes ou des tendances sociales (réseaux sociaux, choix de carrière, attitudes morales) simplement parce qu’ils sont populaires ou acceptés, sans se poser de questions sur la compatibilité de ces comportements avec leurs valeurs ou leur foi.
On peut se laisser emporter par la culture ambiante sans comprendre que certaines influences peuvent nous éloigner de nos convictions spirituelles ou morales.

9. Ignorer la justice sociale dans nos choix de consommation:
Nous achetons souvent des produits (vêtements, nourriture, électronique) sans réfléchir à la façon dont ils sont fabriqués, ignorants des conditions de travail des employés ou de l’impact environnemental de ces industries.
Par manque de connaissances ou de sensibilisation, nous contribuons parfois à l’exploitation ou à l’injustice sociale sans en être conscients.

10. Prendre des décisions financières sans discernement:
Il est facile de prendre des décisions financières sans bien réfléchir à leurs conséquences à long terme, comme contracter des dettes excessives, investir dans des entreprises éthiquement discutables, ou donner trop peu à ceux dans le besoin.
Nous pouvons ignorer l’impact spirituel de notre gestion financière, ne réalisant pas que l’argent est un outil que Dieu nous confie pour être utilisé avec sagesse et générosité.

11. Négliger le pardon:
Nous pouvons garder rancune ou refuser de pardonner à quelqu’un en pensant protéger notre dignité ou nous venger.
Mais nous oublions souvent que l’absence de pardon blesse d’abord celui qui refuse de pardonner, et crée des barrières spirituelles dans notre relation avec Dieu.
Ne pas pardonner affecte notre propre bien-être spirituel, et nous négligeons le commandement biblique d’accorder le pardon comme Dieu nous l’accorde.

12. Ne pas reconnaître nos biais et préjugés:
Nous avons souvent des préjugés envers certaines personnes ou communautés sans en être pleinement conscients (discrimination, jugement basé sur l’apparence ou l’origine sociale). Cela influence notre comportement envers elles.
Sans en être conscients, nous agissons parfois en contradiction avec l’amour universel que Dieu appelle à manifester envers tous les êtres humains.

Comme dans les récits bibliques, ces exemples montrent que dans la vie courante, il est facile d’agir par ignorance ou manque de discernement.
C’est pourquoi la Bible insiste sur l’importance de chercher la sagesse de Dieu (Jacques 1:5) et de laisser le Saint-Esprit guider nos actions pour éviter les erreurs qui peuvent nous éloigner de sa volonté ou nuire aux autres.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

MU BUGARARWA BG’I BERI-SHEBA

Hagari n’umuhungu wiwe Ishimayeli bisanze mu butayu bwa Berisheba inyuma yo kwirukanwa na Aburahamu.
Barabuze amazi, gushika n’aho Ishimayeli yar’agiye gupfa yishwe n’inyota.
Noneho, Hagari aragenda, yicara amutumbereye amwitanguye, nk’ahoraswa umwampi; kuko yari yibgiye, ati Noye kuraba ipfa ry’umwana wanje. Nuko yicara amutumbereye, araturika ararira.

Akigenda kugira ngo ntabone umuhungu wiwe apfa, umumarayika w’Imana aramuhamagara amubgira ko Imana yumvise ijwi ry’umwana wiwe.

Hanyuma, « Imana ihumura amaso yiwe, abona iriba ry’amazi; aragenda, yuzuza wa mukuza amazi, aramiza uwo muhungu. »(Itanguriro 21:19) Nguko uko ubuzima bwabo bwarokotse.

Iyi nkuru uko yanditswe, ntisobanura neza nimba iryo riba ryabonwe na Hagari ryari ryarigeze kubaho cangwa nimba ryaciye rikorwa mu buryo bw’igitangaza n’Imana muri ako kanya.
Iki gice kivuga gusa uburyo Hagari, amaze kuyerera mu bugararwa hamwe n’umuhungu wiwe Ishmaeli, yisanze adafise amazi mu mukuza, kandi yihebuye, ababajwe n’uko umuhungu wiwe agira apfe.
Niho rero Imana yumva ijwi ry’umwana ikaringika umumarayika guhumuriza Hagari no guhumura amaso yiwe kugira abone iriba ry’amazi.

Nimba iryo riba ryabonwe na Hagari ryarigeze kubaho ariko Hagari akaba atari yaribonye, bigatuma yihebura gushika igihe Imana imuyoboye ikarimwereka, ni inyigisho n’ikimenyetso cerekana ko mu gihe c’ibibazo, Imana ishobora guhumura amaso yacu, igakangura ubgenge bgacu n’ivyiyumviro vyacu kugira ngo, twebge ubgacu, twitorere ibisubizo bisanzwe biriho hafi yacu, n’inzira zo kubivamwo neza.

Nimba kandi iri riba ryarakozwe mu buryo bw’igitangaza n’Imana muri ico gihe nyaco co gukiza Hagari na Ishimayeli, navyo, nyene n’inyigisho n’ikimenyetso kigaragaza ko mu gihe dusanze duhuye n’ibibazo bitadushobokera, Imana yo irashobora kudutabara mu buryo bg’igitangaza kugira ngo idukize.

Ivyo ari vyo vyose, iki gice kiratwigisha ko aboba mur’iki gihe bihebuye nka Hagari mu butayu bwa Beri-sheba, bafise uburenganzira bgo kwizera no kwizigira Imana, kuko ari Inyembabazi kandi idashobora na rimwe kuduheba igihe abandi baduhevye bakatwirukana.

IGISABISHO:
Mwami Mana yacu, duhe kutazigera duta ukwizera muri wewe no kwiheba mu gihe turi mu bibazo.
Ni mw’izina ridasanzwe ry’umwana wawe Yesu Kristo tubisavye, Amen.

Intumwa y’Imana Jean-Claude SINDAYIGAYA

MU BUTAYU BWA BERISHEBA

Hagari n’umuhungu we Ishimayeli bisanze mu butayu bwa Berisheba nyuma yo kwirukanwa na Aburahamu.
Barabuze amazi, kugera n’aho Ishimayeli yari agiye gupfa yishwe n’inyota.
Noneho, Hagari aragenda yicara amwerekeye, amuhaye intera nk’aho umuntu yarasa umwambi, kuko yibwiraga ati “Ne kureba umwana wanjye apfa.” Yicara amwerekeye atera hejuru ararira.

Akigenda kugira ngo atabona umuhungu we apfa, umumarayika w’Imana aramuhamagara amubwira ko Imana yumvise ijwi ry’umwana.

Hanyuma, * »Imana imuhumura amaso, abona iriba, aragenda avoma amazi yuzuye ya mvumba, ayaramiza umuhungu we. »*(Intangiriro 21:19) Nguko uko ubuzima bwabo bwarokotse.

Iyi nkuru uko yanditswe, ntisobanura neza niba iriba ryavumbuwe na Hagari ryarigeze kubaho cyangwa niba ryarakozwe mu buryo bw’igitangaza n’Imana muri ako kanya. Iki gice kivuga gusa uburyo Hagari, amaze kuzerera mu butayu hamwe n’umuhungu we Ishmael, yisanze adafite amazi kandi yihebye, ababajwe n’uko umuhungu we agiye gupfa.
Nibwo Imana yumva ijwi ry’umwana ikohereza umumarayika guhumuriza Hagari no guhumura amaso ku iriba ry’amazi.

Niba iryo riba ryavumbuwe na Hagari ryarigeze kubaho ariko Hagari atari yaribonye, noneho akiheba kugeza igihe Imana imuyoboye ikarimwereka, ni isomo n’ikimenyetso cyerekana ko *mu gihe cy’ibibazo, Imana ishobora guhumura amaso yacu, igakangura ubwenge bwacu n’ibitekerezo byacu kugira ngo, kuri twe ubwacu, tuvumbure ibisubizo bisanzwe biriho hafi yacu, n’inzira zo kubisohokamo neza.*

Niba kandi iri riba ryarakozwe mu buryo bw’igitangaza n’Imana muri kiriya gihe nyacyo cyo gukiza Hagari na Ishimayeli, nabyo, ni isomo n’ikimenyetso kigaragaza ko *mu gihe dusanze duhuye n’ibibazo bitadushobokera, Imana ishobora gutabara mu buryo bw’igitangaza kugira ngo idukize.*

Ibyo ari byo byose, iki gice kiratwigisha ko abo muri iki gihe bihebye nka Hagari mu butayu bwa Berisheba, bafite uburenganzira bwo kwizera no kwiringira Imana, kuko ari Inyembabazi kandi idashobora na rimwe kudutererana igihe abandi badutereranye bakatwirukana.

ISENGESHO:
Mwami Mana yacu, duhe kutazigera dutakaza kwizera muri wowe no kwiheba mu gihe turi mu bibazo.
Ni mu izina ry’agaciro ry’umwana wawe Yesu Kristo tubisabye, Amen.

Intumwa y’Imana Jean-Claude SINDAYIGAYA

IN THE DESERT OF BEERSHEBA

Hagar and her son Ishmael find themselves in the desert of Beersheba after being chased away by Abraham.
They are short of water, and Hagar is desperate for her son’s life.
As she is leaving so as not to see her son die, an angel of God calls her and tells her that God has heard the child’s voice.

Then, « God opened her eyes and she saw a well of water. So she went and filled the skin with water and gave the boy a drink. »(Genesis 21:19) Thus their lives were saved.

The text does not explicitly say whether the well discovered by Hagar already existed or whether it was miraculously created by God at that precise moment. This passage only tells how Hagar, after wandering in the desert with her son Ishmael, finds herself without water and in despair, mourning the imminent death of her son.
It is then that God hears the voice of the child and sends an angel to comfort Hagar and open her eyes to a well of water. If the well discovered by Hagar already existed but Hagar simply did not notice it in her despair until God guided her to it, it is a lesson and proof that in times of crisis, God can open our eyes, awaken our intelligence and our attention so that, to ourselves, we discover the solutions that already exist around us and the ways out.

And if this well was miraculously created by God at that precise moment to save Hagar and Ishmael, it is also a lesson and proof that in the event that we find ourselves faced with the impossible, God can intervene in a miraculous way to save us.

In any case, this passage teaches us that those who are today desperate like Hagar in the desert of Beersheba, have the right to believe and trust in God, because He is merciful and can never abandon us when others abandon and drive us away.

PRAYER:
Lord our God, grant that we may never lose faith in you and despair when we are in crisis.
It is in the precious name of your son Jesus Christ that we pray, Amen.

Apostle Jean-Claude SINDAYIGAYA

DANS LE DÉSERT DE BEER-SHÉBA

Agar et son fils Ismaël se retrouvent dans le désert de Beer-Shéba après avoir été chassés par Abraham.
Ils manquent d’eau, et Agar désespère pour la vie de son fils.
Alors qu’elle s’éloigne pour ne pas voir son fils mourir, un ange de Dieu l’appelle et lui dit que Dieu a entendu la voix de l’enfant.

Puis, « Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant. »(Genèse 21:19) Ainsi leur vie fut sauvé.

Le texte ne dit pas explicitement si le puits découvert par Agar existait déjà ou s’il a été créé de manière miraculeuse par Dieu à ce moment précis.
Ce passage raconte seulement comment Agar, après avoir erré dans le désert avec son fils Ismaël, se retrouve sans eau et désespérée, pleurant la mort imminente de son fils. C’est alors que Dieu entend la voix de l’enfant et envoie un ange pour consoler Agar et lui ouvrir les yeux sur un puits d’eau.

Si le puits découvert par Agar existait déjà mais qu’Agar ne l’avait tout simplement pas remarqué dans son désespoir jusqu’à ce que Dieu la guide vers lui, c’est une leçon et une preuve que dans les moments de crise, Dieu peut ouvrir nos yeux, eveiller notre intelligence et notre attention pour que, à nous-mêmes, nous decouvrions les solutions qui existent déjà autour de nous et les voies de sortie.

Et si ce puits a été créé de manière miraculeuse par Dieu à ce moment précis pour sauver pour sauver Agar et Ismaël, c’est aussi une leçon et une preuve que dans le cas où nous nous retrouvons en face de l’impossible, Dieu peut intervenir d’une manière miraculeuse pour nous sauver.

De toutes les facons, ce passage nous apprend que ceux qui sont aujourd’hui désespérés comme Agar dans le désert de Beer-Shéba, sont en droit de croire et de faire confiance en Dieu, parce qu’Il est miséricordieux et ne peut jamais nous abandonner lorsque les autres nous abandonnent et nous chassent.

PRIÈRE:
Éternel notre Dieu, donnez-nous de ne jamais perdre confiance en vous et désespérer lorsque nous traversons des situations de crise.
C’est dans le nom précieux de votre fils Jésus-Christ que nous prions, Amen.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

ÊTRE UN ENFANT DE DIEU

Saviez-vous que DIEU a toujours voulu avoir une famille et faire de nous ses enfants?

En effet, Dieu nous avait « prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté. »(Ephésiens 1:5)

Effectivement, Dieu a donné Jésus-Christ pour que par lui, nous devenions ses enfants.
La Bible dit que:
« À tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. »(Jean 1:12-13)

Ces versets soulignent l’idée fondamentale du christianisme selon laquelle la foi en Jésus-Christ permet de devenir enfant de Dieu.
« Recevoir » ici signifie accepter Jésus-Christ et son message.
« Croire en son nom » renvoie à la reconnaissance de l’autorité, du caractère et de la divinité de Jésus.
En croyant en lui, les individus reçoivent le « pouvoir » ou le « droit » de devenir enfants de Dieu, ce qui implique une relation intime avec Dieu, fondée sur la foi.

Ces versets mettent en avant la grâce de Dieu qui offre cette adoption spirituelle à tous ceux qui croient, et non sur la base de mérites personnels, mais sur la foi en Jésus.

I. Recevoir Jésus-Christ et Croire en son nom:
Recevoir Jésus-Christ et croire en son nom sont deux choses/réalités différentes.

Comment reçoit-on Jésus-Christ ?
Recevoir Jésus-Christ, selon la perspective chrétienne, implique plusieurs étapes spirituelles et personnelles.
Voici les principales étapes qui sont souvent mentionnées:

1. Reconnaissance de son besoin de salut:
C’est reconnaître que, en tant qu’être humain, on est séparé de Dieu par le péché et que l’on a besoin d’un Sauveur.

2. Croire en Jésus-Christ:
Cela signifie avoir foi en Jésus en tant que Fils de Dieu, croire qu’il est mort pour nos péchés, qu’il est ressuscité, et qu’il offre le pardon et la vie éternelle à ceux qui croient en lui.

3. Repentance:
Se repentir signifie se détourner du péché et choisir de suivre Jésus. C’est une décision de changer de vie, de se tourner vers Dieu et de renoncer aux comportements contraires à sa volonté.

4. Confession de foi:
La confession publique ou personnelle que Jésus est Seigneur. Cela peut être exprimé par la prière, où l’on demande à Jésus de venir dans sa vie, de pardonner ses péchés, et de devenir le Seigneur et Sauveur de sa vie.
Voici un exemple de prière que beaucoup utilisent pour recevoir Jésus-Christ:
« Seigneur Jésus, je reconnais que je suis un pécheur et que j’ai besoin de ton pardon. Je crois que tu es mort pour mes péchés et que tu es ressuscité des morts.
Je t’invite à entrer dans ma vie et à être mon Sauveur et Seigneur.
Je veux te suivre et vivre pour toi.
Merci de m’avoir donné le droit de devenir enfant de Dieu. Amen. »

5. Engagement à suivre Jésus:
Recevoir Jésus-Christ implique aussi un engagement à le suivre, à vivre selon ses enseignements et à chercher à grandir dans la foi à travers la lecture de la Bible, la prière, et la communion avec d’autres croyants.
Recevoir Jésus-Christ est donc un acte de foi, un choix de cœur, qui marque le début d’une nouvelle relation avec Dieu.

Comment croit-on en le nom de Jésus-Christ ?
Croire en le nom de Jésus-Christ signifie avoir foi en son identité, en sa personne, et en tout ce qu’il représente selon les enseignements chrétiens.
Voici quelques éléments clés pour comprendre ce que cela implique :

1. Reconnaître son identité divine:
Croire en le nom de Jésus-Christ, c’est d’abord reconnaître que Jésus est le Fils de Dieu, envoyé pour sauver l’humanité. Cela implique de croire en sa divinité, qu’il est Dieu incarné, venu sur terre pour accomplir la volonté de Dieu.

2. Faire confiance à son œuvre rédemptrice:
Croire en son nom signifie avoir foi en son sacrifice sur la croix pour le pardon des péchés. Cela inclut la croyance que sa mort et sa résurrection sont suffisantes pour offrir le salut à quiconque croit en lui.

3. Accepter son autorité:
Le nom de Jésus représente également son autorité. Croire en son nom signifie accepter Jésus comme Seigneur, c’est-à-dire reconnaître son autorité sur sa vie et s’engager à suivre ses enseignements.

4. S’identifier à lui:
Croire en le nom de Jésus, c’est aussi s’identifier à lui, se considérer comme un disciple de Christ, *appartenant à sa famille spirituelle*. Cela inclut une transformation intérieure où la vie du croyant est alignée sur les valeurs et les principes de Jésus.

5. Espérer en ses promesses:
Cela signifie aussi avoir confiance en ses promesses, comme le pardon des péchés, la vie éternelle, et la présence constante de Dieu dans la vie du croyant.

En résumé, croire en le nom de Jésus-Christ, c’est placer sa confiance en lui, non seulement comme Sauveur, mais aussi comme Seigneur, et s’engager à vivre une vie conforme à sa volonté. Cette foi se manifeste par une relation personnelle avec Jésus, par l’obéissance à ses enseignements, et par l’espérance en sa promesse de vie éternelle.

II.Avoir le pouvoir de devenir enfants de Dieu
Avoir le pouvoir de devenir enfants de Dieu c’est avoir le droit de devenir enfants de Dieu, mais c’est de loin different de devenir enfants de Dieu.
On acquiert le droit de devenir enfants de Dieu mais on ne devient pas d’office enfants de Dieu.
Le verset indique que ceux qui reçoivent Jésus et croient en son nom obtiennent le « pouvoir » ou le « droit » de devenir enfants de Dieu, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’ils le sont automatiquement sans aucune transformation ou engagement ultérieur.
Voici comment on peut comprendre cette distinction:

1. Le droit ou le pouvoir de devenir enfant de Dieu:
Lorsque quelqu’un reçoit Jésus-Christ et croit en son nom, il reçoit le droit légal et spirituel d’être adopté dans la famille de Dieu. Cela signifie qu’une porte s’ouvre, une opportunité est donnée. Ce « droit » est un don de Dieu, basé sur la grâce, et non sur les œuvres humaines.

2. La réalisation de cette filiation:
Devenir véritablement enfant de Dieu implique une transformation intérieure qui se produit au fur et à mesure que la personne grandit dans sa foi.
Ce processus, souvent appelé sanctification, est un cheminement où le croyant apprend à vivre selon les valeurs et les enseignements de Jésus-Christ, développant une relation profonde et continue avec Dieu.

3. L’activation de ce droit:
Bien que le droit soit acquis par la foi en Jésus, il doit être activé ou manifesté dans la vie du croyant à travers une véritable conversion, un engagement à suivre Jésus, et une transformation progressive par l’Esprit Saint. C’est dans cette marche avec Christ que la personne « devient » réellement enfant de Dieu, non seulement en droit, mais en expérience et en réalité quotidienne.

4. La responsabilité personnelle:
Recevoir le droit de devenir enfant de Dieu implique aussi une responsabilité personnelle de vivre selon cette nouvelle identité. Cela inclut la repentance, l’obéissance à Dieu, et la recherche de sa volonté dans la vie de tous les jours.
En somme, recevoir le pouvoir de devenir enfant de Dieu est une entrée dans une nouvelle relation avec Dieu, mais cette relation doit être vécue et développée pour que la pleine réalité de cette filiation se manifeste dans la vie du croyant.
Le droit est donné immédiatement par la foi, mais la vie en tant qu’enfant de Dieu se construit dans une relation continue avec Dieu.

III.Qu’est ce qui différencie sincèrement et substantiellement un enfant de Dieu d’une autre personne ?
La différence substantielle entre un enfant de Dieu et une autre personne, selon la perspective chrétienne, repose sur plusieurs aspects clés liés à la transformation intérieure, à la relation avec Dieu, et à la conduite de vie.
Voici les principales distinctions :

1. La Relation avec Dieu
-Enfant de Dieu:
Un enfant de Dieu a une relation intime et personnelle avec Dieu, qui est fondée sur la foi en Jésus-Christ. Cette relation est caractérisée par l’amour, la confiance, et l’accès direct à Dieu comme Père. L’Esprit Saint réside en lui, témoignant de son adoption spirituelle.
-Autre personne:
Une personne qui n’est pas considérée comme enfant de Dieu n’a pas cette relation intime avec Dieu. Elle peut avoir une conscience de Dieu, voire une croyance en Dieu, mais elle n’a pas cette relation de filiation spirituelle basée sur la foi en Jésus-Christ.

2.La Nouvelle Identité
-Enfant de Dieu:
Un enfant de Dieu reçoit une nouvelle identité en Christ. Il est «né de nouveau»(Jean 3:3), ce qui signifie une transformation radicale de son être intérieur. Sa vie est désormais définie par sa relation avec Christ, et il est considéré comme une nouvelle création (2 Corinthiens 5:17).
-Autre personne:
Sans cette nouvelle naissance, la personne conserve son identité humaine naturelle, influencée par ses propres désirs, les influences du monde, et le péché. Elle n’a pas cette transformation intérieure qui vient avec la régénération spirituelle.

3.La Conduite et le Caractère
-Enfant de Dieu:
La vie d’un enfant de Dieu est marquée par un changement de comportement et de valeurs. Il cherche à vivre selon les enseignements de Jésus, manifestant les fruits de l’Esprit (amour, joie, paix, patience, bonté, fidélité, douceur, maîtrise de soi) (Galates 5:22-23). Son caractère se transforme progressivement pour ressembler davantage à celui de Christ.
-Autre personne:
Bien que certaines personnes non croyantes puissent aussi manifester de bonnes qualités morales, leur conduite n’est pas nécessairement orientée par une relation avec Jésus-Christ. Les motivations, les priorités, et les objectifs de vie peuvent être fondamentalement différents.

4.La Destination Éternelle
-Enfant de Dieu:
Selon les enseignements chrétiens, un enfant de Dieu a l’assurance de la vie éternelle avec Dieu. Cette espérance en la vie après la mort et la résurrection influence sa perspective sur la vie actuelle et ses choix quotidiens.
-Autre personne:
Une personne qui n’est pas enfant de Dieu n’a pas cette même assurance. Sa vision de la vie et de l’au-delà peut être incertaine, influencée par d’autres croyances ou philosophies de vie.

5.L’Objectif de Vie
-Enfant de Dieu:
L’objectif de vie d’un enfant de Dieu est centré sur la volonté de Dieu. Il cherche à glorifier Dieu, à accomplir sa mission, et à vivre selon les principes du Royaume de Dieu. Sa vie est marquée par un sens de l’appel et du service.
-Autre personne:
L’objectif de vie pour quelqu’un qui n’est pas enfant de Dieu peut varier grandement, mais il est souvent orienté vers la poursuite du bonheur personnel, le succès matériel, ou l’accomplissement des désirs individuels, sans nécessairement chercher à aligner sa vie sur une volonté divine.

6.La Paix Intérieure et la Joie
-Enfant de Dieu:
Un enfant de Dieu expérimente une paix et une joie qui transcendent les circonstances, car elles sont ancrées dans sa relation avec Dieu. Cette paix découle de la réconciliation avec Dieu et de la certitude de son amour.
-Autre personne:
Bien que d’autres puissent connaître des moments de bonheur, la paix intérieure profonde et durable qui vient de la communion avec Dieu peut leur faire défaut, surtout en temps de crise ou d’incertitude.

En résumé, ce qui différencie substantiellement un enfant de Dieu d’une autre personne, c’est la transformation intérieure qui se manifeste par une nouvelle identité en Christ, une relation intime avec Dieu, une vie conduite par les valeurs chrétiennes, et l’assurance d’une destinée éternelle en communion avec Dieu.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

GOD IS NOT A CHRISTIAN

God is not a Christian, nor
even Jesus Christ.
Indeed, Christianity began in Antioch, under the teaching ministry of the apostle Paul.
Before Antioch, people who believed in Jesus were not called Christians, they were called believers.
« The disciples were called Christians first at Antioch. »(Acts 11:26)

What then is God’s religion?
Our God has no religion.
However, even though our God has no religion, He is LOVE.
It is out of LOVE that He created man.
And His story with man is a LOVE story.

Indeed, since man fell into sin, and thus distanced himself from God, God has never abandoned him.
Because of His LOVE for us, God pursued us into our sinful life to save us from the sin problem that we are unable to free ourselves from because “he predestined us for adoption to sonship through Jesus Christ, in accordance with his pleasure and will.”(Ephesians 1:5)

It is out of LOVE that our Almighty God in the flesh of Jesus Christ died in our place so that we might have life.

Although our God is not a Christian, Christianity comes from God because a true Christian is recognized by LOVE.
Jesus Christ tells us this well:
“By this everyone will know that you are my disciples, if you love one another.”(John 13:35)

If then our way of life is not LOVE, our Christianity is meaningless, and we are not of God.

PRAYER:
Lord our God, grant us to be aware that you love us and to be able to love as you love us.
It is in the precious name of your son Jesus Christ that we pray, Amen.

Apostle Jean-Claude SINDAYIGAYA