SIN HURTS

“There is no soundness in my flesh because of Your anger, nor any health in my bones because of my sin. For my iniquities have gone over my head; like a heavy burden they are too heavy for me.”(Psalm 38:3–4 NKJV)

Psalm 38 is the cry of a broken man, overwhelmed by the weight of his sin. It reveals a profound truth often neglected: sin doesn’t only kill spiritually—it also deeply wounds us psychologically, socially, politically, and morally.
Sin hurts.
It destroys man from within and spreads pain outward.
Whether one is a believer or not, no one escapes the consequences of sin.
This message explores the extent of the pain caused by sin across multiple dimensions of human life.

1. Theologically: Sin offends God and breaks fellowship

From a spiritual point of view, sin is rebellion against God’s holiness.
The born-again believer feels this offense deeply.
The Holy Spirit convicts him of sin (John 16:8).
David says, “Your arrows pierce me deeply” (v.2), showing that the pain is not merely natural—it comes from God Himself.
Sin disrupts communion with the Father and causes the soul to descend into guilt, sorrow, and sometimes shame.
The joy of salvation fades, and spiritual dryness takes over.

2. Psychologically: Sin disturbs inner peace

On an emotional and mental level, sin acts as poison. David confesses: “I am troubled, I am bowed down greatly; I go mourning all the day long” (v.6).
Unresolved guilt can lead to:
Anxiety and depression
Low self-worth
Insomnia and mood disorders
Self-destructive thoughts

Modern psychology agrees: unresolved moral failure or internal conflict often leads to emotional distress.
Even those who do not believe in God are created with a conscience (Romans 2:14–15), and that conscience speaks loudly when sin is present.

3. Sociologically: Sin breaks relationships

Sin is never harmless or private.
It damages human relationships. It isolates and divides. David lamented, “My loved ones and my friends stand aloof from my plague” (v.11).

In society:
Adultery shatters families
Lies destroy friendships and trust
Jealousy breeds violence
Selfishness creates injustice.

Even in churches, unrepented sin causes conflict, division, and tarnishes the witness of the body of Christ.

4. Politically: Sin corrupts institutions

At the national level, sin becomes collective and systemic.
Injustice, corruption, abuse of power, and favoritism are all institutional sins.
Scripture says:
“Righteousness exalts a nation, but sin is a reproach to any people”(Proverbs 14:34).

When rulers sin:
The people suffer
Laws become oppressive
Peace is disrupted
Institutions lose their moral credibility.

Human history is full of the suffering caused by the sins of political leaders—wars, genocide, exploitation, and economic collapse.

5. For the born-again believer: an unbearable inner pain

To the born-again believer, sin is not just a mistake—it is a spiritual trauma.
The Holy Spirit will not let the heart remain at peace. David cries, “Lord, all my desire is before You; and my sighing is not hidden from You” (v.9).

When the believer sins:
He loses peace
He loses assurance
He loses the joy of prayer and reading the Word
He feels distant from God, even when surrounded by others

A true believer cannot live in sin without being internally tormented, because the Spirit in him wars against the flesh (Galatians 5:17)

The only remedy is repentance

Psalm 38 does not end in despair but in a plea for God’s help:
“Do not forsake me, O Lord; O my God, be not far from me! Come quickly to help me, O Lord, my salvation!” (vv.21–22)

Sin hurts—the soul, the body, the relationships, the nation, and even the world.
But God offers healing to those who truly repent.
Jesus bore our pain and was pierced for our transgressions (Isaiah 53:5).
Today, whoever confesses and forsakes sin will receive mercy.

Key Takeaway:

Sin is not just a moral issue—it is a universal plague.
It corrodes the heart and corrupts society.
But God’s grace is greater than all our sin.
« Where sin abounded, grace abounded much more. »(Romans 5:20)

For the edification of the saints,
Apostle Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

LE PÉCHÉ FAIT MAL

«Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, Il n`y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.»(Psaumes 38:4-5)

Le Psaume 38 est le cri d’un homme brisé, accablé par la conscience de son péché.
Il met en lumière une vérité trop souvent ignorée: le péché ne tue pas seulement spirituellement, il blesse aussi profondément sur les plans psychologique, social, politique et moral.
Le péché fait mal. Il détruit l’homme de l’intérieur et répand sa douleur à l’extérieur.
Que l’on soit croyant ou non, personne n’échappe aux conséquences de ses fautes.
Ce texte explore cette réalité sous plusieurs angles pour montrer l’ampleur de la souffrance causée par le péché.

1. Théologiquement : Le péché offense Dieu et brise la communion

D’un point de vue spirituel, le péché est une rébellion contre la sainteté de Dieu.
Le chrétien né de nouveau ressent cette offense dans son âme: le Saint-Esprit en lui le convainc de péché (Jean 16:8). David dit: «Tes flèches m’ont atteint»(v.3), soulignant que la douleur vient de Dieu lui-même.
Le péché interrompt la communion avec Dieu, créant une distance qui plonge l’âme dans la tristesse, la culpabilité, et parfois même la honte.
La joie du salut s’efface, remplacée par une lourde tristesse.

2. Psychologiquement: Le péché trouble la paix intérieure

Sur le plan mental et émotionnel, le péché est un poison.
David déclare: «Je suis courbé, abattu au dernier point; tout le jour je marche dans la tristesse»(v.7).
La culpabilité non résolue peut entraîner :
Anxiété et dépression
Perte d’estime de soi
Insomnie et troubles de l’humeur
Pensées d’autodestruction

La psychologie moderne reconnaît que les conflits intérieurs, causés par des actes moralement répréhensibles, engendrent une souffrance psychique.
L’homme, même s’il ne croit pas en Dieu, est créé avec une conscience (Romains 2:14-15), et cette conscience parle.

3. Sociologiquement: Le péché brise les relations

Le péché n’est jamais sans conséquence pour les autres.
Il isole. Il détruit la confiance, crée des divisions, sème la suspicion.
David l’exprime clairement :
«Mes amis et mes compagnons s’éloignent de ma plaie»(v.12).

Dans nos sociétés :
L’adultère détruit les familles.
Le mensonge ruine les amitiés et les institutions.
La jalousie mène à la violence.
L’égoïsme engendre l’injustice.

Même dans les Églises, quand un membre persiste dans le péché, cela crée des tensions, des divisions, et peut nuire au témoignage communautaire.

4. Politiquement: Le péché corrompt les structures

À l’échelle d’une nation, le péché devient collectif et systémique.
L’injustice, la corruption, le favoritisme et l’abus de pouvoir sont des formes de péchés institutionnalisés.
La Bible affirme :
«La justice élève une nation, mais le péché est la honte des peuples»(Proverbes 14:34).

Quand les gouvernants pèchent:
Les peuples souffrent.
Les lois deviennent oppressives.
La paix est troublée.
Les institutions perdent leur crédibilité.

L’histoire humaine est marquée par les douleurs que causent les péchés des leaders — guerres, génocides, crises économiques…

5. Pour un chrétien né de nouveau: un malheur intérieur intolérable

Pour celui qui est né de nouveau, le péché n’est pas simplement une erreur, mais un profond déséquilibre spirituel.
Le Saint-Esprit ne laisse pas le cœur tranquille.
David s’écrie:
«Seigneur! tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés.» (v.10)

Un chrétien qui pèche :
Perd la paix.
Perd l’assurance du salut.
Perd la joie de prier ou de lire la Parole.
Se sent éloigné de Dieu, même en présence des autres.
Il ne peut vivre dans le péché sans en souffrir intérieurement, car sa nature spirituelle est en guerre contre la chair (Galates 5:17).

Le seul remède, c’est la repentance

Le Psaume 38 ne se termine pas dans le désespoir, mais dans l’espérance d’un Dieu qui entend:
«Ne m’abandonne pas, Éternel! Mon Dieu, ne t`éloigne pas de moi! Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut!» (v.22-23)

Le péché fait mal — à l’âme, au cœur, à la société, et même au monde.
Mais Dieu offre la guérison à celui qui se repent sincèrement.
Jésus a porté nos douleurs, Il a été blessé pour nos fautes (Ésaïe 53:5).
Aujourd’hui encore, quiconque confesse son péché et se détourne de ses voies trouve la miséricorde.

À retenir :
Le péché n’est pas seulement un problème moral, c’est un fléau universel. Il ronge l’homme de l’intérieur et abîme la société tout entière.
Mais la grâce de Dieu est plus grande que le péché.
« Là où le péché abonde, la grâce surabonde. »(Romains 5:20)

Pour l’édification des saints,
Apôtre Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

ICYAHA KIRABABAZA

“[4]Nta hazima mu mubiri wanjye ku bw’umujinya wawe,Nta mahoro amagufwa yanjye afite ku bw’ibyaha byanjye.
[5]Kuko ibyo nakiraniwe bindengeye,Bihwanye n’umutwaro uremereye unanira.
[6]Inguma zanjye ziranuka kandi ziraboze,Ku bw’ubupfu bwanjye.”(Zaburi 38:4–6)

Zaburi ya 38 ni ugutakamba kw’umuntu wamenye icyaha cye, akababarizwa mu mutima.
Iyi zaburi yerekana ukuri kw’ingenzi: icyaha ntikigira ingaruka gusa mu by’impwemu, ahubwo kiranakomeretsa mu bwonko, mu mibanire, no mu muryango mugari.
Icyaha kirababaza.
Cyangiza umuntu imbere ye, kikagira n’ingaruka ku bandi. Waba uri umukiranutsi cyangwa utaramenya Imana, ingaruka z’icyaha zireba buri wese. Ubutumwa bukurikira burasesengura uko icyaha kibabaza mu buryo butandukanye.

1. Mu buryo bw’iyobokamana: Icyaha gihungabanya umubano n’Imana

Mu buryo bw’umwuka, icyaha ni uguhinyura ubutungane bw’Imana. Umukristo wavutse ubwa kabiri ahora yumva imbaraga za Mwuka Wera zimuhamya icyaha (Yohana 16:8).
Dawidi yavuze ati: “Kuko imyambi yawe impamye,Ukuboko kwawe kukanshikamira.”(umur. 3)
Agaragaza ko uburibwe atari ubusanzwe, ahubwo buva ku Mana. Icyaha gitandukanya umuntu n’Imana, kigatuma atakaza amahoro n’ibyishimo byo kuba mu buzima bwo guhora mu mubano n’Imana.

2. Mu buryo bw’ubwenge n’amarangamutima: Icyaha kibangamira umutima

Mu mutima no mu bwenge, icyaha ni nk’uburozi.
Dawidi avuga ati:
“Ibyo nakiraniwe bindengeye,Bihwanye n’umutwaro uremereye unanira.”(umur. 5).

Iyo icyaha kitihanywe, gitera:
Agahinda n’aguhungabana
Kwiyanga no kutigirira icyizere
Kubura ibitotsi n’umunaniro uhoraho
Kugira ibitekerezo byo kwiheba no kwiyambura ubuzima

N’iyo umuntu yaba atemera Imana, afite umutimanama w’Imana yamushyizemo (Abaroma 2:14–15), kandi iyo yishe uwo mutimanama, agira ipfunwe n’umubabaro.

3. Mu mibanire: Icyaha gitandukanya abantu

Icyaha ntikigira ingaruka ku muntu gusa, gitera n’ingaruka ku bandi.
Cyangiza umubano w’abantu. Dawidi yavuze ati:
“Abakunzi banjye n’incuti zanjye,bampaye akato ku bw’icyago cyanjye,Bene wacu bampagaze kure.”(umur. 12).

Mu buzima busanzwe:
Ubusambanyi busenya ingo
Ibinyoma bisenya amizero n’ubucuti
Ishyari riteranya abantu
Ukwikunda gutera akarengane

No mu rusengero, icyaha cy’umuntu umwe gishobora guteza amakimbirane no kwangiza ubumwe bw’abizera.

4. Mu rwego rw’igihugu: Icyaha cyangiza ubuyobozi n’ubutabera

Mu rwego rusange, icyaha gishobora kuba icyaha rusange, cy’imbaga.
Ruswa, akarengane, n’ivangura ni ibibazo bikomoka ku cyaha cy’abantu bari ku butegetsi. Bibiliya iti:
“Gukiranuka gushyira ubwoko hejuru,Ariko ibyaha bikoza isoni amoko yose.” (Imigani 14:34).

Iyo abayobozi bakoze ibyaha:
Abaturage bararira
Amategeko ahora ahonyora abatishoboye
Amahoro arabura
Ubuyobozi butakaza icyubahiro

Amateka y’isi yuzuye ibibazo byatewe n’icyaha cy’abategetsi—intambara, ubwicanyi ndengakamere, n’ubukene bukabije.

5. Ku mukristo wavutse ubwa kabiri: Icyaha kimugiraho igitutu gikomeye

Ku muntu wemeye Yesu nk’Umukiza, icyaha ntikiba gusa igikorwa kibi, kiba ari n’agahinda k’umutima.
Mwuka Wera amubuza amahoro kugeza yihannye.
Dawidi yaravuze ati:
“Mwami, ibyo nshaka byose biri imbere yawe,Kuniha kwanjye ntuguhishwa.”(umur. 10).

Iyo umukristo akoze icyaha:
Atakaza amahoro
Atakaza icyizere cyo kurokoka
Ashobora kudashishikarira gusenga cyangwa gusoma Bibiliya
Yumva ameze nk’uwatandukanye n’Imana, n’iyo yaba ari mu rusengero

Umwuka w’Imana ntabwo abana n’icyaha.
Umutima w’umwizera wumva urwibutso rwinshi ruvuye imbere, rukamubuza amahwemo.

Umuti n’umwe rukumbi: n’ukwihana

Zaburi 38 ntirangirira mu kwiheba.
Dawidi arasenga ati:
“Uwiteka ntundeke,Mana yanjye ntumbe kure. Mwami gakiza kanjye,Tebuka untabare.” (imirongo ya 22–23)

Icyaha kirababaza mu mutima, mu mubiri, mu muryango, no mu gihugu.
Ariko Imana yiteguye kubabarira umuntu wese wihana by’ukuri. Yesu yaremeye kubabara, kugira ngo tugire amahoro (Yesaya 53:5).
Ubu na n’ubu, uwihana icyaha agatsinda inzira mbi, aronka imbabazi.

Icyo twakwibuka:

Icyaha si ikibazo cy’amategeko gusa, ni n’icyorezo cyugarije isi.
Kirasenya umutima w’umuntu, kirasenya n’amahanga.
Ariko ubuntu bw’Imana buruta ibyaha byose.
“Aho ibyaha byagwiriye ni ho n’ubuntu bwarushijeho gusaga.”(Abaroma 5:20)

Ku bw’iyubakwa ry’abera,
Apostle Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

ICAHA KIRABABAZA

“Nta hazima mu mubiri wanje kubg’ ubushangashirwe bgawe;
Nta buruhukiro mu magufa yanje kubg’ ivyaha vyanje. Kukw ivyo nagabitanije bindengeye,
Bimeze nk’umutwaro uremereye umvuna. Inguma zanje ziranuka kandi ziratikimye,
Kubg’ ubupfu bganje.”(Zaburi 38:3–5)

Zaburi ya 38 n’ugutakamba kw’umuntu amenye icaha ciwe kandi akigeramiwe.
Igaragaza ukuri gukomeye: icaha nticica gusa mu buryo bw’impwemu, kiranakomeretsa kikababaza mu mutima, mu bgenge, mu muryango no mu gihugu.
Icaha kirarwaza.
Kironona imbere mu muntu maze kigakomeretsa no hanze.
Uba uvyemera canke utavyemera, nta n’umwe ahunga inkurikizi z’icaha.
Ubutumwa bukurikira burerekana uburemere bw’umubabaro icaha gitera mu buzima bw’umuntu.

1. Mu vy’impwemu: Icaha kirabangamira Imana

Mu vy’impwemu, icaha kirwanya ubutungane bg’Imana.
Umukirisu yavutse ubwa kabiri arababara cane iyo akoze icaha kuko Mpwemu Yera muri we, aca aguma amwemeza ko yacumuye (Yohani 16:8).
Dawidi ati: “imyampi yawe inyangayemwo” (umur. 3), ashimangira ko ububabare buturuka ku Mana.
Icaha gituma umuntu yitandukanya n’Imana, maze akabura amahoro n’akanyamuneza k’ukugira ubugenzi n’Imana.

2. Mu bgenge: Icaha kirabangamira umutima n’ubuzima bw’inyuma

Ku rwego rwo mu mutima no mu bgenge, icaha ni nk’uburozi. Dawidi yandika ati:
“Ndahetamye, ndicurikiriye rwose:
Ngenda ngandaye umusi ukira. Kukw ikiyunguyungu canje cuzuye umururumbo,
Kandi nta hazima mu mubiri wanje.” (umur. 6 & 7).

Iyo icaha kidatorewe umuti, kivyara:
Intuntu no kwihebura
Kubura ukwizigira
Kubura itiro
Ivyiyumviro vyo kwiyahura

N’iyo umuntu atizera Imana, aba afise ijwi ryo mu mutima rimubwira ikibi n’iciza (Abaroma 2:14–15), kandi iyo ryavunitse riteranya umutima.

3. Mu muryango: Icaha gitandukanya abantu

Icaha si ikintu kirekurirwa imbere y’Imana gusa, kinatuma abantu batandukana.
Dawidi ati:
“Kand’ abahama ubugingo bganje bantega imitego; Abandonderera ivyago bavuga ivyo kunyigamba, Biyumvira ivy’ ubugunge umusi ukira.” (umur. 12).

Mu buzima busanzwe:
Ubusambanyi butanya ingo.
Ibinyoma vyonona ubumwe n’ubwizigirwa.
Ishari ritera intambara.
Ubwikunzi bwica ubutungane.

No mu mashengero, igihe umuntu yemeye kubaho mu caha, biba intandaro y’ukutumvikana no gutera isoni abera.

4. Mu gihugu: Icaha conona inzego z’igihugu

Iyo icaha gikozwe n’abategetsi, kirakura kikavamwo ivyaha rusangi.
Gutonesha, kurya ibiturire no gukoresha nabi ubutegetsi bica bihinduka ibisanzwe mu gihugu.
Bibiliya iti:
“Ubugororotsi bushira ihanga hejuru, Arikw icaha gitukisha amoko.” (Imigani 14:34).

Iyo abategetsi bakoze ivyaha:
Abanyagihugu barababara
Amategeko y’akarenganyo araduka
Amahoro arazimangana
Ubuyobozi buratakaza icizere

Amateka yerekana akaga kenshi katewe n’ivyaha vy’abayobozi—intambara, ubwicanyi ndengakamere, n’ubukene bukabije.

5. Ku mukristo yavutse ubwa kabiri: ububabare bwo mu mutima

Ku muntu yavutse ubwa kabiri, icaha ntikiba igicumuro gusa, kirahungabanya ubugingo bgiwe. Mpwemu Yera ntiyemera ko umutima ugira amahoro mu caha. Dawidi aravuga ati:
“Umutima urancamwo, intege zanje ziracika: No kubona kw’amaso yanje na kwo nyene kwamvuyemwo.” (umur. 10)

Iyo umukristo akoze icaha:
Abura amahoro
Abura ukwizera ku gakiza
Abura akanyamuneza ko gusenga no gusoma Ijambo ry’Imana
Yumva atari hafi y’Imana, n’iyo yoba mu bantu.

Umukristo ntiyibera mu caha ngo agire amahoro kuko impwemu iba irwana n’umubiri (Ab’i Galatiya 5:17).

Umuti n’umwe gusa: n’ukwihana

Zaburi 38 ntiyahereye mu kwihebura. Dawidi aratakamba ati:
“Uhoraho, ntumpebe:
Mana yanje, ntumbe kure.
Tebuka untabare, Mwami, gakiza kanje.”(imir. 21–22)

Icaha kirababaza umutima, umubiri, umuryango, igihugu n’isi yose.
Ariko Imana iha imbabazi uwihana bivuye ku mutima.
Yesu ni we yiremetse ibikomere vyacu, yagandaye kubera ivyaha vyacu (Yesaya 53:5).
N’uno munsi, uwihana icaha akakivamwo, aronka imbabazi.

Ijambo ryo ku mutima:

Icaha si ikibazo c’amategeko gusa, ni n’indwara y’isi yose. Kironona umutima, kikonona n’isi.
Ariko ubuntu bg’Imana buruta icaha.
“Aho icaha cyari cyinshi, ubuntu bwabaye bwinshi kurushaho”(Abaroma 5:20).

Kubw’ukwubakwa kw’abera,
Apôtre Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

HAVE WISDOM

“My people are destroyed for lack of knowledge; because you have rejected knowledge, I also will reject you…” (Hosea 4:6)

1. Introduction

In today’s world, people pursue human knowledge, science, and personal advancement.
Yet, despite all this, we see societies falling apart — morally, spiritually, and relationally.

The problem is not the lack of education, but the lack of godly wisdom.
Hosea 4:6 is more than just a sad observation — it’s a serious warning:

“Because you have rejected knowledge, I also will reject you.”

God does not destroy His people arbitrarily. The destruction comes because they reject His truth — and that rejection leads to His rejection in return.

2. What does it mean to reject knowledge?

Rejecting knowledge is not simply being ignorant.
It is a conscious decision to turn away from God’s wisdom. People reject God’s knowledge when they:
•Neglect reading or listening to His Word,
•Refuse biblical teachings and correction,
•Ignore the conviction of the Holy Spirit,
•Prefer human ideas, culture, or traditions over divine truth,
•Harden their hearts and resist obedience.
It is rebellion — sometimes quiet, sometimes open — but always dangerous.

3. How does God reject those who reject His knowledge?

The rejection from God is not always loud, but it is real and serious:
•He withdraws His guidance. The person walks in darkness and confusion.
•He allows them to face the results of their choices. This includes failure, pain, and regret.
•He withholds responsibilities and blessings. God does not entrust missions to those who despise His truth.
•He may let them fall into deception. (cf. Romans 1:28 – “God gave them over to a reprobate mind…”)

God’s rejection is just — it matches the heart’s own choice to reject Him first.

4. Why is wisdom essential?

Godly wisdom is a spiritual shield. It:
•Helps us make sound decisions (Proverbs 3:5–6),
•Protects us from deception and sin,
•Leads to inner peace (Proverbs 3:17),
•Aligns our life with God’s will,
•Opens doors for growth, honor, and divine promotion (Daniel 1:17–20).

5. The consequences of lacking wisdom:
•Personal and spiritual destruction,
•Confusion and wandering in sin,
•Broken fellowship with God,
•Rejection by God,
•Loss of divine purpose and calling.

6. A call to repentance and pursuit of wisdom

God does not desire anyone’s destruction. He still invites us to return:

“If any of you lacks wisdom, let him ask of God, who gives to all liberally and without reproach…” (James 1:5)

Today, make a decision to:
•Seek wisdom through God’s Word,
•Listen to the voice of the Holy Spirit,
•Submit to sound biblical teaching,
•Reject pride and self-sufficiency.

7. Conclusion

To reject knowledge is to reject God Himself.
And when God is rejected, destruction is inevitable.

But if you receive His wisdom, you will be strengthened, guided, and blessed.

CHOOSE WISDOM — DO NOT REJECT IT, SO THAT GOD WILL NOT REJECT YOU.

Apostle Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

AIE LA SAGESSE

«Mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance ; puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai aussi…» (Osée 4:6)

1. Introduction

Dans un monde moderne où les gens recherchent le savoir humain, plusieurs ignorent la vraie connaissance: celle qui vient de Dieu.
Le verset d’Osée 4:6 n’est pas seulement une constatation tragique, c’est aussi un avertissement sévère:
Rejeter la connaissance de Dieu, c’est provoquer son rejet.
Dieu ne nous détruit pas arbitrairement: c’est le mépris volontaire de sa Parole qui attire le rejet et la ruine.

2. Qu’est-ce que rejeter la connaissance?

Rejeter la connaissance, c’est bien plus que l’ignorance. C’est un choix de dire non à la sagesse de Dieu.

On rejette la connaissance de Dieu de plusieurs façons:
•En négligeant la lecture de la Parole de Dieu,
•En refusant d’écouter les enseignements bibliques,
•En résistant à la correction ou à l’instruction inspirée de Dieu,
•En préférant les philosophies humaines ou les traditions à la vérité divine,
•En fermant son cœur à la voix du Saint-Esprit.
C’est un acte de rébellion spirituelle, parfois discret, mais grave devant Dieu.

3. Comment Dieu rejette ceux qui rejettent sa connaissance?

Osée 4:6 est clair: «Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai aussi.»

Voici comment cela peut se manifester :
•Dieu retire sa direction. L’homme marche alors dans les ténèbres, sans repères.
•Dieu laisse l’individu récolter les fruits de son choix. Cela se traduit par des erreurs, des souffrances et des blocages.
•Dieu retire certaines responsabilités. Il ne confie plus des missions ou des bénédictions à ceux qui refusent sa sagesse.
•Dieu peut laisser l’homme tomber dans l’illusion. (cf. Romains 1:28: Dieu les a livrés à leur sens réprouvé…)
Le rejet de Dieu n’est pas forcément visible immédiatement, mais ses conséquences sont profondes et douloureuses.

4. Pourquoi la sagesse est-elle indispensable?
La sagesse divine est un bouclier spirituel.
Elle:
•Donne le discernement dans les décisions (Proverbes 3:5-6),
•Évite les pièges de l’ennemi,
Produit la paix intérieure (Proverbes 3:17),
•Prépare le cœur pour obéir à Dieu,
•Ouvre des portes de faveur et de promotion (Daniel 1:17-20).

5. Les conséquences du manque de sagesse:
•La destruction personnelle et spirituelle,
•L’égarement dans la confusion et le péché,
•La rupture de communion avec Dieu,
•Le rejet divin : Dieu ne peut pas utiliser une vie rebelle ou insensée,
•La perte de destinée.

6. Appel à la repentance et à la recherche de la sagesse

Dieu ne rejette pas pour toujours. Il appelle encore:

«Si quelqu’un manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche…» (Jacques 1:5)

Aujourd’hui, choisis :
•De chercher la sagesse dans la Parole de Dieu,
•D’écouter l’Esprit Saint,
•De te soumettre aux enseignements divins,
•De rejeter l’orgueil qui te fait croire que tu sais déjà tout.

7. Conclusion:

Rejeter la connaissance, c’est se fermer à Dieu.
Et se fermer à Dieu, c’est se livrer à la ruine.

Mais si tu reçois sa sagesse, tu seras établi, dirigé et béni.

AIE LA SAGESSE, NE LA REJETTE PAS, AFIN QUE DIEU NE TE REJETTE PAS.

Apôtre Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

LES DEVOIRS D’UN HOMME ET D’UNE FEMME DANS UN FOYER CHRÉTIEN

LES DEVOIRS D’UN HOMME CHRETIEN DANS SON FOYER:

Les devoirs d’un homme chrétien dans son foyer, selon la Bible, vont bien au-delà du rôle social ou culturel.
Ils sont enracinés dans l’appel spirituel que Dieu donne à l’homme en tant que chef de famille, serviteur, protecteur et modèle de foi.
Voici les principaux devoirs:

1. Aimer sa femme comme Christ aime l’Église

« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle… » (Éphésiens 5:25)

L’amour du mari doit être sacrificiel, désintéressé, constant, protecteur et nourrissant.
Il ne s’agit pas d’un amour de domination, mais de service, comme Christ l’a fait pour l’Église.

2. Être le chef spirituel de sa maison

« Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église… » (Éphésiens 5:23)

Le leadership de l’homme chrétien est serviteur, doux et ferme dans la foi.
Il doit conduire sa maison dans la prière, l’étude de la Parole et la crainte de Dieu.

3. Fournir les besoins matériels et affectifs

« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi… » (1 Timothée 5:8)

L’homme chrétien doit travailler honnêtement pour soutenir sa famille, mais aussi être présent émotionnellement et affectivement pour son épouse et ses enfants.

4. Instruire ses enfants dans les voies de Dieu

« Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. » (Éphésiens 6:4)

Il est appelé à former, corriger avec amour, être un modèle, et enseigner la vérité biblique à ses enfants.

5. Être fidèle et pur dans ses pensées et ses actions

« Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure… » (Hébreux 13:4)

La fidélité conjugale est essentielle. Cela inclut la fidélité du cœur, des yeux et du corps, ainsi que le respect de la dignité de sa femme.

6. Vivre dans l’humilité, le pardon et la paix

« Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement… » (Colossiens 3:13)

Un homme chrétien doit favoriser la paix, demander pardon quand il faut, écouter sa femme, et ne pas imposer ses vues sans amour ni dialogue.

7. Être un modèle de foi et de caractère

« Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » (1 Timothée 4:12)

Il doit inspirer sa famille par sa vie de prière, sa fidélité à l’Église, son intégrité, et sa sagesse.

En résumé:
Un homme chrétien dans son foyer est appelé à servir et non dominer, aimer et non négliger, guider et non écraser. Il est le reflet de Christ dans sa maison.

LES DEVOIRS D’UNE FEMME CHRÉTIENNE DANS SON FOYER:

Les devoirs d’une femme chrétienne dans son foyer sont ancrés dans la Parole de Dieu, et ils reflètent l’honneur, la force, la sagesse et l’amour que Dieu attend de la femme dans sa mission au sein de la famille.
Ces devoirs ne sont ni un esclavage ni une soumission aveugle, mais une vocation glorieuse et un service d’amour à Dieu, à son mari et à sa maison.

1. Aimer son mari et ses enfants

« …qu’elles aiment leurs maris et leurs enfants. » (Tite 2:4)

L’amour de la femme chrétienne doit être chaleureux, fidèle, respectueux et protecteur. Elle est appelée à bâtir son foyer dans l’amour et la bienveillance.

2. Être soumise à son mari comme au Seigneur

« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur. » (Éphésiens 5:22)

La soumission biblique n’est pas de l’infériorité, mais un acte volontaire de respect et de soutien, dans l’ordre établi par Dieu.
Cela suppose un esprit doux, paisible, et une collaboration avec son mari pour la bonne marche du foyer.

3. Bâtir son foyer avec sagesse

« La femme sage bâtit sa maison… » (Proverbes 14:1)

La femme chrétienne est une constructrice du foyer.
Par sa sagesse, sa patience, sa douceur et son caractère, elle établit un climat de paix, d’ordre et de foi dans la maison.

4. Être travailleuse, organisée et prévoyante

« Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison… » (Proverbes 31:15)

La femme vertueuse ne vit pas dans l’oisiveté.
Elle prend soin de son foyer, administre bien les ressources, travaille si nécessaire, et planifie pour le bien de sa famille.

5. Avoir une vie spirituelle solide

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. » (Proverbes 31:30)

La femme chrétienne doit cultiver sa relation avec Dieu, prier, lire la Parole, marcher dans l’humilité et la piété. C’est sa foi personnelle qui soutient souvent la foi familiale.

6. Montrer un bon témoignage par sa conduite

« Votre parure ne doit pas être extérieure… mais la parure intérieure, cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible… » (1 Pierre 3:3-4)

Par sa discrétion, son langage mesuré, sa modestie, et son calme, la femme chrétienne influence son mari, ses enfants et même les non-croyants autour d’elle.

7. Soutenir son mari dans sa mission

« Je lui ferai une aide semblable à lui. » (Genèse 2:18)

Dieu a créé la femme comme aide, partenaire et soutien. Elle soutient son mari par la prière, les encouragements, la gestion du foyer, et parfois même par des conseils sages.

8. Éduquer les enfants dans la foi

« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre… » (Proverbes 22:6)

La femme joue un rôle clé dans la formation spirituelle, morale et affective des enfants. Son exemple, ses enseignements et ses prières influencent des générations.

En résumé:
Une femme chrétienne dans son foyer est forte, sage, soumise à Dieu, respectueuse envers son mari, et remplie d’amour pour sa famille. Elle est le cœur du foyer, l’âme silencieuse qui veille, la prière qui soutient, et la douceur qui construit.

QUE DOIT FAIRE L’ÉPOUX OU L’ÉPOUSE SI SA CONJOINTE OU SON CONJOINT NE FAIT PAS CORRECTEMENT SES DEVOIRS OU NE S’AQUITTE PAS DU TOUT DE SES DEVOIRS ?

C’est une question très importante, car dans la réalité du mariage, il arrive que l’un des conjoints ne remplisse pas ses devoirs, ce qui peut créer des blessures, des tensions, voire des crises profondes.
Voici ce que la Bible enseigne et ce qu’un époux ou une épouse chrétien(ne) devrait faire dans une telle situation:

1. Ne pas répondre au mal par le mal

« Ne rendez à personne le mal pour le mal… Autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous. » (Romains 12:17-18)

Même si le conjoint faillit, le chrétien est appelé à garder un cœur pur, éviter la vengeance, ne pas répondre par la haine ou l’indifférence.

2. Prier pour son conjoint avec persévérance

« La prière fervente du juste a une grande efficacité. » (Jacques 5:16)

Dieu change les cœurs. Un mari ou une femme négligent(e) peut être transformé(e) non pas par des cris ou des reproches constants, mais par la prière persévérante et sincère de son conjoint.

3. Donner l’exemple dans la foi et la conduite

« … afin que, même sans parole, ils soient gagnés par la conduite de leurs femmes… » (1 Pierre 3:1)

Quand l’un ne fait pas sa part, l’autre est appelé à continuer à bien faire, à marcher dans l’amour et la crainte de Dieu, devenant un témoignage vivant qui interpelle l’autre.

4. Dialoguer dans l’amour et la vérité

« Mais que la vérité soit dite avec amour… » (Éphésiens 4:15)

Il est important de parler, mais pas dans la colère ou l’accusation. Le dialogue chrétien doit viser la compréhension, la restauration et non l’humiliation.

5. Chercher du conseil spirituel (si nécessaire)

« Par la sagesse, une maison s’élève, et par l’intelligence elle s’affermit. » (Proverbes 24:3)

Quand la situation persiste ou devient trop lourde, il est sage de consulter un pasteur, un conseiller spirituel ou un couple mature dans la foi, dans un esprit d’humilité et de réconciliation, non de vengeance.

6. Pardonner continuellement

« Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. » (Colossiens 3:13)

Le pardon ne veut pas dire tolérer l’injustice indéfiniment, mais il permet de ne pas nourrir l’amertume, et de laisser à Dieu le soin de juger et de restaurer.

7. Demeurer fidèle à ses propres devoirs

Même si l’autre faillit, le conjoint chrétien est appelé à continuer d’honorer ses responsabilités devant Dieu. L’exemple du Christ, qui a aimé même lorsque nous étions infidèles (Romains 5:8), est la référence suprême.

Cas extrêmes (violence, adultère, abandon)

Dans des cas graves, la Bible reconnaît certaines situations comme légitimes pour une séparation (voir Matthieu 19:9 ; 1 Corinthiens 7:15), mais toujours avec prudence, discernement spirituel, et dans un esprit de paix. Dans tous les cas, il faut éviter de prendre des décisions hâtives sans accompagnement pastoral.

En résumé :
Quand l’un des conjoints ne fait pas ses devoirs, l’autre doit réagir avec foi, amour, patience, sagesse et prière, en cherchant la restauration plutôt que la rupture.

CONCLUSION GÉNÉRALE:

Le mariage chrétien, un appel à la fidélité, à l’amour et à la grâce

Le mariage chrétien n’est pas simplement un contrat social ou une simple cohabitation ; c’est une alliance sacrée devant Dieu, un engagement à aimer, honorer, servir et grandir ensemble dans la foi.

Il est inévitable que dans cette union, l’un ou l’autre puisse faillir à ses devoirs. Cependant, la réaction chrétienne n’est jamais dictée par la chair (colère, vengeance, rejet), mais par l’Esprit de Dieu:

Le mari est appelé à aimer sa femme comme Christ aime l’Église, même quand elle est difficile à aimer.

La femme est appelée à respecter et soutenir son mari, même lorsqu’il ne remplit pas parfaitement son rôle.

Et quand l’un tombe, l’autre doit élever, prier, pardonner, encourager, dans l’espérance que Dieu restaure.

Le foyer chrétien est un lieu de croissance, de formation spirituelle, de transformation par la grâce, et non de perfection immédiate. C’est dans les faiblesses, les luttes et les efforts quotidiens que Dieu façonne des cœurs selon Son image.

« Supportez-vous les uns les autres, pardonnez-vous… et par-dessus tout, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. » (Colossiens 3:13-14)

Le vrai succès du mariage chrétien ne se mesure pas à l’absence de problèmes, mais à la manière chrétienne de les affronter : avec Dieu au centre, avec patience, et avec le désir de se relever ensemble.

Apôtre Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

ENSEIGNEMENTS À DONNER AUX FUTURS MARIÉS

1. La signification biblique du mariage:
– Le mariage est une institution divine (Genèse 2:24)
– Il reflète l’alliance entre Christ et l’Église (Éphésiens 5:31-32)
– Ce n’est pas juste un contrat, mais une alliance spirituelle, émotionnelle et physique

2. Le fondement du mariage chrétien:
– L’amour inconditionnel (1 Corinthiens 13)
– La crainte de Dieu et la prière comme fondements
– L’engagement à vie: “Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas” (Matthieu 19:6)

3. Les rôles de l’homme et de la femme dans le mariage:
– Le mari : aimer, protéger, guider (Éphésiens 5:25)
– La femme: respecter, soutenir, bâtir (Proverbes 14:1 ; Éphésiens 5:22-24)
– Égalité de valeur, mais distinction de rôles

4. La communication dans le couple:
– Parler avec vérité, amour et respect
– Écouter activement et gérer les conflits sans violence
– La transparence émotionnelle, financière, spirituelle

5. La gestion des conflits:
– Apprendre à pardonner (Éphésiens 4:26-27)
– Ne pas fuir les discussions, mais chercher la paix
– Ne jamais exposer son conjoint en public

6. L’unité spirituelle:
– Prier ensemble, lire la Bible ensemble
– Aller à l’église ensemble
– Se soutenir dans la foi et dans les épreuves

7. La sexualité dans le mariage:
– C’est un don de Dieu pour l’unité, le plaisir et la procréation (1 Corinthiens 7:3-5)
– Le respect, la fidélité et la communication sont essentiels
– Éviter toute forme d’impureté ou de comparaison

8. La gestion des finances:
– L’argent appartient à Dieu : soyez des intendants fidèles
– Planification budgétaire commune
– Transparence financière et générosité (dîme, entraide)

9. Le pardon et la grâce dans le couple:
– Accepter les faiblesses de l’autre
– Refuser l’amertume et la vengeance
– Construire un climat de sécurité et de confiance

10. Les relations avec les familles (belles-familles):
– Prioriser le couple, sans rompre avec les familles
– Fixer des limites claires, dans l’amour et le respect
– Protéger l’intimité du foyer

11. La parentalité (si applicable):
– Vision commune sur l’éducation des enfants
– Être un modèle spirituel pour la future génération
– Préparer un environnement d’amour et de stabilité

12. La fidélité et l’engagement à long terme:
– Garder le cœur de l’adultère (Matthieu 5:28)
– Investir dans le mariage même quand les sentiments diminuent
– Se souvenir des vœux devant Dieu

📌 EN RÉSUMÉ:
Le mariage réussi ne dépend pas seulement de l’amour romantique, mais de valeurs spirituelles, d’engagement, de maturité et de sacrifice mutuel.

Apôtre Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

DO YOU KNOW HOW TO FORGIVE? A divine key to freedom and restoration

Introduction
Forgiveness is one of the greatest signs of spiritual maturity and true love.
Yet many people—even believers—struggle to forgive.
The wounds of betrayal, injustice, or harsh words often leave deep scars.
But in the mirror of God’s Word, we discover that forgiveness is not merely a virtue… it is a divine command.

1. Forgiveness: A command, not an option
« And be ye kind one to another, tenderhearted, forgiving one another, even as God for Christ’s sake hath forgiven you. »(Ephesians 4:32)
God does not ask us to forgive based on our feelings or moods. He commands us to forgive as He has forgiven us in Christ. Forgiveness is not a favor we do for others—it is an act of obedience to God.
Jesus goes even further in Matthew 6:14-15:
« For if ye forgive men their trespasses, your heavenly Father will also forgive you:
But if ye forgive not men their trespasses, neither will your Father forgive your trespasses. »
In other words, our own forgiveness from God is tied to our willingness to forgive others.

2. Why must we forgive?
Because God forgave us first
« Even as Christ forgave you, so also do ye. »(Colossians 3:13)
We were all sinners and unworthy, yet God forgave us freely.
To refuse to forgive is to forget the grace we have received.
Because unforgiveness destroys us from within
Bitterness, hatred, and resentment are poisons to the soul. They steal our peace, feed anger, and close our hearts to love.
Forgiveness brings freedom—first to the one who forgives.
Because forgiveness opens the door to healing and reconciliation
Forgiveness does not deny the pain endured, but it allows healing and restoration to begin. It is an act of power, not weakness.

3. How should we forgive?
Forgive sincerely, from the heart:
« So likewise shall my heavenly Father do also unto you, if ye from your hearts forgive not every one his brother their trespasses. »(Matthew 18:35)
Forgiveness must flow from a heart renewed by the love of God, not from mere lips.
Forgive without counting:
When Peter asked Jesus, “Lord, how oft shall my brother sin against me, and I forgive him? till seven times?” Jesus replied, “I say not unto thee, Until seven times: but, Until seventy times seven.”(Matthew 18:21–22).
In other words: always.
Forgive even when the person does not deserve it:
Jesus prayed for His executioners: “Father, forgive them; for they know not what they do.”(Luke 23:34)
Forgiveness is not based on justice, but on divine grace.

Conclusion: Forgiveness, a path to freedom
Forgiveness is a decision, not a feeling. It does not mean forgetting what happened, but choosing not to let pain control our lives.
When we forgive, we imitate Christ, we break the chains of the past, and we open our hearts to the peace of God.

So… do you truly know how to forgive?

May the Holy Spirit help you release your heart, cast away all bitterness, and walk in the glorious liberty of the children of God.

For the edification of the saints,
Apostle Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA

SAIS-TU PARDONNER ? Une clé divine pour la liberté et la restauration

Introduction
Le pardon est l’une des plus grandes preuves de maturité spirituelle et d’amour véritable.
Pourtant, beaucoup de personnes, même croyantes, ont du mal à pardonner.
Les blessures du passé, les trahisons, les injustices ou les paroles destructrices laissent parfois des cicatrices profondes.
Mais dans le miroir de la Parole de Dieu, nous découvrons que le pardon n’est pas seulement une vertu… c’est une obligation divine.

1. Le pardon: un commandement, non une option
“Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.”(Éphésiens 4:32)
Dieu ne nous demande pas de pardonner selon notre sentiment ou notre humeur. Il nous commande de pardonner comme Lui-même nous a pardonné en Jésus-Christ.
Ce n’est pas une faveur que nous faisons à l’autre, c’est une obéissance à Dieu.
Jésus va plus loin encore dans Matthieu 6:14-15:
“Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.”
Autrement dit, notre propre pardon auprès de Dieu est conditionné à notre capacité à pardonner les autres.

2. Pourquoi faut-il pardonner ?
Parce que Dieu nous a pardonné en premier
“De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.”(Colossiens 3:13)
Nous étions tous pécheurs et indignes, mais Dieu nous a offert son pardon gratuitement. Refuser de pardonner, c’est oublier la grâce que nous avons reçue.
Parce que le non-pardon nous détruit intérieurement
L’amertume, la haine et la rancune sont des poisons de l’âme.
Elles volent la paix, nourrissent la colère et ferment le cœur à l’amour.
Le pardon libère d’abord celui qui pardonne:
Parce que le pardon ouvre la porte à la guérison et à la réconciliation.
Le pardon ne nie pas la souffrance subie, mais il permet de guérir et de se relever.
C’est un acte de puissance, non de faiblesse.

3. Comment faut-il pardonner ?
Pardonner sincèrement, du cœur
“Si chacun ne pardonne pas à son frère du fond du cœur…”(Matthieu 18:35)
Le pardon ne doit pas être une simple parole prononcée à contrecœur. Il doit jaillir d’un cœur renouvelé par l’amour de Dieu.
Il faut pardonner sans compter:
Pierre a demandé à Jésus : “Combien de fois pardonnerai-je à mon frère? Jusqu’à sept fois?” Jésus répondit: “Jusqu’à soixante-dix fois sept fois” (Matthieu 18:21-22).
Cela signifie: toujours.
Pardonner même quand la personne ne le mérite pas:
Jésus a prié pour ceux qui le crucifiaient: “Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font”(Luc 23:34).
Le pardon n’est pas basé sur la justice humaine, mais sur la grâce divine.

Conclusion: Le pardon, un chemin vers la liberté
Le pardon est une décision, pas une émotion. Ce n’est pas oublier ce qui s’est passé, mais choisir de ne plus laisser la douleur contrôler notre vie. En pardonnant, nous imitons Christ, nous brisons les chaînes du passé, et nous ouvrons notre cœur à la paix de Dieu.

Alors… sais-tu vraiment pardonner ?

Que le Saint-Esprit t’aide à libérer ton cœur, à briser toute amertume, et à marcher dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.

Pour l’édification des saints,
Apôtre Dr. Jean-Claude SINDAYIGAYA