Définition: Le leadership est la capacité d’influencer, de motiver et de guider les autres vers un objectif commun.
Différence entre le leadership et le management:
Management = organiser, planifier, contrôler.
Leadership = inspirer, motiver, donner une vision.
Importance du leadership: Dans une famille, une entreprise, une église, une nation… sans leadership, il y a désordre et stagnation.
II. LES PILIERS OU LES FONDEMENTS DU LEADERSHIP
Vision: Un leader voit plus loin que les autres.
Valeurs: Le caractère est plus important que les compétences.
Service: Le leadership n’est pas dominer mais servir (leadership de service).
Influence: On ne devient pas leader par un titre, mais par l’impact qu’on a.
III. LES QUALITES ESSENTIELLES D’UN LEADER
Intégrité – sans elle, il n’y a pas de confiance.
Humilité – reconnaître que l’on apprend toujours.
Courage – prendre des décisions difficiles.
Vision – voir ce qui n’est pas encore visible.
Communication – savoir inspirer et mobiliser par les mots.
Empathie – comprendre et écouter les autres.
Discipline – être un modèle avant de demander aux autres.
IV. LES COMPETENCES D’UN BON LEADER
Communication efficace: écouter activement, parler avec clarté.
Gestion des conflits: transformer les tensions en opportunités.
Prise de décision: analyser rapidement et agir.
Délégation: faire confiance et responsabiliser.
Motivation: encourager, reconnaître, valoriser.
Gestion du temps: priorité sur l’important, pas seulement l’urgent.
V. LES ETAPES DE CROISSANCE D’UN LEADER
Se connaître soi-même – forces, faiblesses, valeurs.
Développer ses compétences – lecture, formation, mentors.
Construire des relations – le leadership est relationnel.
Apprendre de ses échecs – chaque erreur est une leçon.
Former d’autres leaders – le vrai succès est de créer une relève.
VI. LES OBSTACLES AU LEADERSHIP
-L’orgueil
-La peur de l’échec
-Le manque de vision
-L’isolement (vouloir tout faire seul)
-L’incohérence entre ce qu’on dit et ce qu’on fait.
VII. LES ERREURS CLASSIQUES D’UN LEADER
-Ne pas écouter
-Être incohérent ou injuste
-Ne pas reconnaître les réussites
-Micro-manager (tout contrôler)
-Ne pas déléguer
-Manquer de vision ou d’objectifs clairs
VIII. LES STYLES DU LEADERSHIP
1. Leadership autoritaire (ou directif)
Description:
Les décisions sont prises par le leader seul, il dirige d’une main ferme
Il impose ses règles et attend l’exécution sans discussion.
Forces:
Efficace en temps de crise ou d’urgence.
Bonne organisation quand il y a besoin d’ordre strict.
Limites:
Risque de démotivation, frustration et rébellion.
Ne favorise pas la créativité.
Exemple:
Un chef militaire en temps de guerre.
2. Leadership participatif (ou démocratique)
Description:
Le leader implique son équipe dans la prise de décision.
Les idées de chacun sont écoutées et valorisées.
Forces:
Crée un climat de confiance et d’engagement.
Encourage l’innovation et la créativité.
Limites:
Processus décisionnel plus lent.
Peut être inefficace si l’équipe n’a pas l’expérience nécessaire.
Exemple:
Un dirigeant qui consulte ses ministres, experts et citoyens avant de prendre une décision.
3. Leadership délégatif (ou laisser-faire)
Description:
Le leader donne une grande autonomie à ses collaborateurs.
Il intervient très peu et laisse l’équipe décider seule.
Forces:
Très motivant pour une équipe compétente et responsable.
Favorise l’innovation et l’autonomie.
Limites:
Risque de désorganisation et de manque de coordination.
Peut donner l’impression d’un leader absent.
Exemple:
Un patron qui confie totalement un projet à ses employés expérimentés.
4. Leadership transactionnel
Description:
Basé sur le système récompenses – sanctions.
Le leader fixe des objectifs clairs et évalue les résultats.
Forces:
Efficace pour atteindre rapidement des objectifs précis.
Clarté des attentes et discipline renforcée.
Limites:
Ne motive pas à long terme.
Peu de place pour la créativité et l’innovation.
Exemple:
Un manager qui donne des primes en cas de réussite et sanctionne en cas d’échec.
5. Leadership transformationnel
Description :
Le leader inspire, motive et transforme la mentalité de son équipe.
Il donne une vision claire et pousse à se dépasser.
Forces:
Crée un haut niveau de motivation et d’engagement.
Favorise la croissance personnelle et collective.
Limites:
Demande beaucoup de charisme et d’énergie.
Peut épuiser si la vision est trop ambitieuse et irréaliste.
Exemple:
Nelson Mandela, Martin Luther King Jr.
6. Leadership serviteur
Description:
Le leader sert d’abord les autres avant de penser à lui-même.
Son but est de faire grandir et réussir ses collaborateurs.
Forces:
Crée un climat de confiance, d’humilité et d’entraide.
Favorise des relations solides et durables.
Limites:
Peut être perçu comme un manque d’autorité dans les contextes compétitifs.
Risque d’être exploité par des personnes opportunistes.
Exemples:
Moïse, David, Néhémie, Jésus-Christ et Mère Teresa.
Moïse: conduire un peuple avec patience.
David: un leader selon le cœur de Dieu, mais humble malgré le succès.
Néhémie:
Néhémie est un modèle biblique puissant de leadership spirituel et pratique.
Son histoire (livre de Néhémie) nous montre un leader qui combine vision, prière, stratégie, courage et service.
Jésus-Christ: modèle parfait du leadership serviteur.
Le cas du leadership de Néhémie selon la Bible
1. Un leader sensible à la vision et au besoin
Quand Néhémie apprend que les murailles de Jérusalem sont en ruine (Néhémie 1:3-4), il est bouleversé et pleure.
Cela montre qu’un vrai leader commence par voir un besoin et en être profondément touché.
La compassion précède la mission.
2. Un leader qui cherche Dieu d’abord
Sa première réaction n’est pas d’agir, mais de prier et jeûner (Néhémie 1:4-11).
Il reconnaît les péchés du peuple, demande pardon et implore la faveur de Dieu.
Un leader spirituel ne dépend pas seulement de ses talents, mais de Dieu.
3. Un leader visionnaire
Il ne se contente pas de se lamenter: il formule une vision claire: rebâtir les murailles.
Lorsqu’il parle au roi, il présente son projet avec clarté et stratégie (Néhémie 2:4-5).
Le leadership, c’est transformer un fardeau en vision.
4. Un leader qui planifie et organise
Il inspecte les murailles de nuit avant d’en parler au peuple (Néhémie 2:11-16).
Il assigne à chaque famille une portion du mur à reconstruire (Néhémie 3).
Un leader prépare, planifie et répartit les tâches avec sagesse.
5. Un leader qui motive et inspire
Il dit au peuple: « Levons-nous et bâtissons ! » (Néhémie 2:18).
Le peuple est encouragé parce qu’il voit son courage et sa foi.
Le leader inspire confiance par ses paroles et son exemple.
6. Un leader ferme face à l’opposition
Sanballat, Tobija et Guéshem se moquent et menacent (Néhémie 4).
Réponse de Néhémie : prière + vigilance + action : ils bâtissaient d’une main et tenaient l’épée de l’autre.
Le leader ne fuit pas les critiques, il les affronte avec foi et stratégie.
7. Un leader intègre
Contrairement aux gouverneurs précédents, Néhémie ne profite pas de sa position pour s’enrichir (Néhémie 5:14-19).
Il refuse l’exploitation du peuple et donne l’exemple en servant.
L’intégrité est au cœur du leadership biblique.
8. Un leader qui célèbre les victoires
Quand la muraille est achevée, il organise une grande célébration avec louanges et actions de grâce (Néhémie 12:27-43).
Le leader sait reconnaître la main de Dieu et célébrer les réussites avec son équipe.
Caractéristiques du leadership de Néhémie
Visionnaire – il voit ce qui doit être reconstruit.
Homme de prière – il dépend de Dieu avant d’agir.
Stratège – il planifie, organise et délègue.
Motivateur – il sait inspirer son peuple.
Courageux – il affronte les oppositions.
Intègre – il ne profite pas de sa position.
Reconnaissant – il attribue la gloire à Dieu.
En résumé:
Le leadership de Néhémie est un mélange de spiritualité et de pragmatisme.
Il montre que le vrai leader: reçoit une vision de Dieu, mobilise les autres,
affronte les obstacles avec foi, et reste intègre dans le service.
Un bon leader sait adapter son style selon la situation.
Chaque style peut être utile selon le contexte, mais le leader sage sait adapter son style selon les besoins de son équipe ou de son peuple.
IX. LE CAS DU BURUNDI
Définir le leadership qui convient au Burundi demande de tenir compte de l’histoire, du contexte socio-politique, économique et spirituel du pays.
A. Le contexte burundais
Histoire marquée par des divisions ethniques, politiques et sociales → besoin de réconciliation et de confiance.
Économie fragile: besoin d’un leadership qui stimule le développement durable et l’innovation.
Jeunesse majoritaire (plus de 60% de la population): besoin de leaders capables de former, encadrer et donner des opportunités.
Dimension spirituelle forte: la foi et les valeurs bibliques sont importantes dans la société.
B. Styles de leadership et adaptation au Burundi
À éviter comme modèle dominant :
Leadership autoritaire : a produit de la peur, de l’oppression et des divisions.
Leadership transactionnel pur : risque de renforcer la corruption et l’opportunisme (faire les choses uniquement pour la récompense).
À privilégier :
Leadership serviteur
Pour restaurer la confiance et l’unité.
Mettre en avant l’humilité, la transparence et le service du peuple.
Exemple: Néhémie qui reconstruit Jérusalem non pour lui-même mais pour son peuple.
Leadership transformationnel
Pour inspirer la jeunesse à voir au-delà des blessures du passé.
Créer une nouvelle vision nationale basée sur la paix, la justice et le développement.
Exemple : Mandela en Afrique du Sud.
Leadership participatif
Pour inclure toutes les communautés dans les décisions.
Favoriser le dialogue, l’écoute et la contribution de chacun.
C. Définition proposée :
Le leadership qui convient au Burundi peut être défini comme :
« Un leadership serviteur et transformationnel, enraciné dans l’intégrité et la justice, qui met en avant l’unité nationale, valorise les jeunes, et favorise la participation de tous pour construire un avenir de paix et de développement durable. »
D. Caractéristiques d’un leader adapté au Burundi
Vision claire et unificatrice : parler d’avenir, pas seulement du passé.
Intégrité et transparence : combattre la corruption par l’exemple.
Esprit de service : prioriser les besoins du peuple avant les intérêts personnels.
Inspiration et motivation : pousser la jeunesse à croire en elle.
Participation et inclusion : écouter et intégrer toutes les voix.
Résilience : savoir avancer malgré les défis historiques et économiques.
E. Exemple pratique moderne
Dans la politique: un président ou un ministre qui consulte ses citoyens avant de décider, qui prône la réconciliation et refuse les privilèges abusifs.
Dans l’église: un pasteur qui forme d’autres leaders, qui n’accumule pas le pouvoir mais délègue et élève d’autres serviteurs.
Dans les affaires: un entrepreneur qui crée des emplois pour les jeunes et les encadre, plutôt que de chercher uniquement son profit.
En résumé: Le Burundi a besoin d’un leadership serviteur pour guérir, transformationnel pour inspirer, et participatif pour unir.
X. CONCLUSION
Le leadership n’est pas réservé à quelques-uns, mais il se développe.
Tout commence par soi-même : on ne peut pas diriger les autres si on ne se dirige pas soi-même.
Le vrai leader n’est pas celui qui a des suiveurs, mais celui qui forme d’autres leaders.
Le leadership se développe chaque jour.
Le vrai leader forme d’autres leaders.
Être un leader, c’est laisser un héritage.
« Be very careful, then, how you live—not as unwise but as wise,
making the most of every opportunity, because the days are evil. Therefore do not be foolish, but understand what the Lord’s will is. »
(Ephesians 5:15-17)
The apostle Paul draws our attention to the way we live. Each day is a gift from God, but we can either use it wisely or waste it.
For this reason, Paul gives us three essential principles:
1. Live with Prudence
Life is full of traps, distractions, and false paths. Someone who walks carelessly is like a traveler crossing a dangerous road with closed eyes.
Paul calls us to open our spiritual eyes and pay attention to our words, choices, friendships, and priorities.
Jesus Himself gave us the example when He refused to fall into the devil’s trap in the wilderness (Matthew 4:7).
Satan wanted Him to act presumptuously, but Jesus answered: “You shall not put the Lord your God to the test.” In the same way, we must avoid reckless decisions and walk in the prudence that comes from God’s Word.
2. Redeem the Time
Time is a treasure that no one can buy back once lost. Many say: “I will do it tomorrow”, but tomorrow is never guaranteed.
To redeem the time is to seize each opportunity to love, serve, forgive, share the Gospel, and grow in our calling. Every moment must count for eternity.
Sometimes an opportunity may look perfect — a business deal, a relationship, or a career path. Everything may look right, but without discernment it can become a trap.
That’s why it is essential to stop, pray, and ask the Lord for direction.
3. Seek the Will of God
It is not enough to run in all directions; we must run in the right one. To understand God’s will is to seek His face through prayer, His Word, and the guidance of the Holy Spirit.
Those who walk in His will are not in confusion but in peace and assurance.
Isaiah 11:2-3 reminds us that the Spirit of the Lord is “the Spirit of wisdom and understanding.” God’s wisdom goes beyond appearances and helps us discern truth from deception. Very often, inner peace is the sign of His guidance. If peace is absent, do not let anyone pressure you into a decision you will regret.
Practical Example
A wise student organizes his time to prepare for exams, while a careless one wastes it in distractions. In the same way, a believer who “redeems the time” takes each day as a chance to grow spiritually, to love, and to sow for eternity.
Prayer
Lord, teach me to live with prudence, to redeem the time, and to seek Your will in all things.
Keep me from foolish decisions and fill me with Your Spirit of wisdom and discernment.
Let Your peace guide my choices and let my life honor You every day.
It is in Jesus’ name, that I pray, Amen.
« Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »
(Éphésiens 5:15-17)
L’apôtre Paul attire notre attention sur la manière dont nous vivons.
Chaque jour est une occasion que Dieu nous offre, mais nous avons le choix de l’utiliser sagement ou de le gaspiller. Pour cela, il nous montre trois principes essentiels:
1. Vivre avec prudence
La vie est pleine de pièges, de distractions et de faux chemins.
Celui qui marche sans vigilance ressemble à un voyageur qui traverse une route dangereuse les yeux fermés.
Paul nous appelle à ouvrir les yeux spirituels, à être attentifs à nos paroles, nos choix, nos amitiés et nos priorités.
Jésus lui-même a donné l’exemple lorsqu’il a refusé de se laisser tromper par la tentation du diable au désert (Matthieu 4:7). Le malin voulait l’inciter à agir avec présomption, mais Jésus a répondu : «Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu».
De même, nous devons refuser les décisions irréfléchies qui nous exposeraient inutilement au danger, et choisir la prudence fondée sur la Parole de Dieu.
2. Racheter le temps
Le temps est une richesse que personne ne peut racheter une fois perdue. Beaucoup disent : «Je le ferai demain», mais demain n’est pas garanti. Racheter le temps, c’est saisir chaque instant pour aimer, servir, pardonner, annoncer l’Évangile et progresser dans notre appel.
Chaque minute doit compter pour l’éternité.
Parfois, une opportunité paraît brillante — une affaire, une relation ou une carrière.
Tout semble parfait en surface, mais sans discernement, cette apparente bénédiction peut devenir un piège.
Voilà pourquoi il est essentiel de s’arrêter, de prier et de demander au Seigneur la bonne direction.
3. Chercher la volonté de Dieu
Il ne suffit pas de courir dans toutes les directions, il faut courir dans la bonne. Comprendre la volonté de Dieu, c’est chercher Sa face dans la prière, Sa Parole et l’écoute du Saint-Esprit.
Celui qui marche dans Sa volonté n’est pas dans la confusion mais dans la paix et l’assurance.
Ésaïe 11:2-3 nous rappelle que l’Esprit du Seigneur est un esprit de sagesse et d’intelligence.
La sagesse divine va au-delà des apparences et nous permet de discerner le vrai du faux. Souvent, la paix intérieure est le sceau de la direction divine. Si cette paix manque, ne laissez personne vous forcer à une décision que vous regretteriez.
Exemple concret
Un étudiant sage organise son temps pour réussir ses examens, tandis qu’un insensé le gaspille en distractions.
De même, un croyant qui “rachète le temps” profite de chaque jour pour grandir spirituellement, aimer et semer pour l’éternité.
PRIÈRE:
Seigneur, apprends-moi à vivre avec prudence, à racheter le temps et à rechercher Ta volonté en toute chose.
Garde-moi des décisions insensées et remplis-moi de Ton Esprit de sagesse et de discernement.
Que ma vie soit conduite par Ta paix et qu’elle T’honore chaque jour.
C’est dans le nom de Jésus-Christ, que je prie, Amen.
Yesu ubwe yaduhaye urugero ubwo yanze kugwa mu mutego w’umwanzi mu butayu (Matayo 4:7).
Satani yashakaga kumushuka ngo akore ikintu cy’ubwirasi, ariko Yesu aramusubiza ati: “Ntukagerageze Uwiteka Imana yawe.”
Natwe ntidukwiye gufata ibyemezo by’ubwirasi, ahubwo tugendere mu bwitonzi buva mu Ijambo ry’Imana.
2. Gucungura Igihe
Igihe ni ubutunzi umuntu adashobora kugura iyo kimaze gushira. Abantu benshi bavuga bati: “Nzabikora ejo”, ariko nyamara ejo si impamo, iby’ejo ntawuja abimenya.
Gucungura igihe ni ukugira ngo buri kanya uwukoreshe neza mu rukundo, mu gukorera abandi, mu kubababarira, mu kwamamaza ubutumwa bwiza no mu gukura mu muhamagaro wawe.
Buri munota ugomba kugira icyo usize ku buzima bw’iteka.
Hari igihe amahirwe ashobora kugaragara meza — ubucuruzi, umubano cyangwa akazi. Byose bikaba bisa neza inyuma, ariko iyo umuntu adasenze ngo abaze Imana bishobora kuba umutego. Ni yo mpamvu tugomba guhagarara, tugasenga kandi tugashaka umurongo w’Uwiteka.
3. Gushaka Uko Uwiteka Ashaka
Si ngombwa gusa kwiruka mu nzira zose, ahubwo tugomba kwiruka mu nzira nyayo.
Kumenya icyo Uwiteka ashaka ni ugushaka mu maso he mu isengesho, mu Ijambo rye no mu kuyoborwa n’Umwuka Wera. Ugendera mu bushake bw’Imana ntaba mu kavuyo, ahubwo aba afite amahoro n’icyizere.
Intumwa Paulo aratwibutsa ingene dukwiye kubaho.
Umusi uwariwo wese n’ingabirano y’Imana, ariko dufise amahitamwo yo kuwukoresha neza canke kuwukoresha nabi tukawupfisha ubusa.
Kubera ivyo, Paulo aratwigisha ibintu bitatu vy’ingirakamaro:
1. Kubaho mu Bgenge
Ubuzima burimwo imitego, ugusamara n’inzira mbi zizimiza.
Uwugenda asamara, atabaye maso, ntaho atandukaniye n’ingenzi igendera mu nzira itey’ubgoba, ikajabuka ibarabara itaravye ko har’imodoka iriko irarengana.
Paulo aduhamagarira kuba maso, tugakoresha amaso y’umutima, tukitwararika amajambo tuvuga, amahitamwo tugira, abo tubana nabo n’ivyo twishimira.
Yesu ubwiwe yaduhaye akarorero igihe yanse kugwa mu mutego wa Satani mu bugaragwa (Matayo 4:7).
Umwansi yashaka kumubesha ngo akore ikintu c’ubwibone, ariko Yesu amwishura ati: “Ntuzogerageze Umwami Imana yawe.”
Natwe ntigukwiriye gupfa gufata ingingo tutiyumviriye neza, ahubwo tugendere mu bgenge buva mw’Ijambo ry’Imana.
2. Gucungura Igihe
Igihe ni itunga umuntu adashobora kugura iyo gitakaye.
Benshi barakunda kuvuga bati: “Nzobikora ejo”, yamara ivy’ejo ntawubizi kandi ntawobimenya. Gucungura igihe n’ukugikoresha neza mu rukundo, mu gukorera abandi, mu kubababarira, mu kwamamaza Inkuru Nziza no gukura mu muhamagaro wawe. Umutima umwe wese ukwiriye kugira ico usize mu buzima bw’ibihe bidashira.
Hari igihe haza ibintu bimeze nk’amahirwe, bikatugaragarira neza mu maso — akazi, umubano canke ibintu twokuramwo inyungu.
Vyose birashobora kuvamwo ivyiza nk’uko bishobora no kuba birimwo umutego mu gihe tutabaye maso ngo tubirabe neza. Ni co gituma dutegerezwa kwitonda, tugasenga tukabaza Imana intumbero dukwiriye gufata.
3. Kurondera Ivy’Uhoraho
Si ngombwa kwiruka mu nzira zose, ahubwo dukwiriye kwiruka mu nzira nziza.
Gutahura ivy’Uhoraho n’ukurondera mu maso hiwe mu masengesho, mw’Ijambo ryiwe no mu kuyoborwa na Mpwemu Yera. Uwugendeye mu bugombe bw’Imana ntaba mu kavuyo, ahubwo aba mu mahoro n’ukwizigira.
Yesaya 11:2-3 haratwibutsa ko Mpwemu w’Imana ari “Mpwemu w’ubwenge n’ubumenyi.”
Ubwenge bw’Imana buruta ibigaragarira amaso, kandi budufasha gutandukanya ukuri n’ikinyoma.
Kandi akenshi amahoro yo mu mutima ni ikimenyetso c’ukuyoborwa n’Imana.
Iyo ayo mahoro abuze, ntihakagire uwugusunikira gufata ingingo izokuzanira ivyo uzokwicuza.
Akarorero
Umunyeshiri w’umunyabgenge agena igihe ciwe neza kugira atsinde ibizame, mu gihe uwutabona kure agitesha umwanya mu bidafise umumaro.
Mu buryo bumwe, uwizera ucungura igihe buri munsi afata amahirwe yo gukura mu buryo bw’impwemu, gukunda no kubiba ibizohoraho.
IGISABISHO:
Mwami, nyigisha kubaho mu bgenge, gucungura igihe no kurondera ubugombe bwawe muri vyose.
Nkundisha kugendera kure ivyemezo vy’ubupfu, unyuzuze Mpwemu wawe w’ubgenge n’ubumenyi.
Mpa amahoro agenga amahitamwo yanje, kandi ubuzima bwanje bukubere icubahiro buri munsi.
Ni mw’izina rya Yesu Kristo Umwami n’Umukiza wanje ndabisavye, Amen.
You cannot give what you do not have. Whoever lives in inner peace, received from God, becomes an instrument of peace for others. But the one who lacks peace is a danger to society, carrying within himself the seeds of conflict and division.
Jesus said:
“Peace I leave with you; my peace I give you. I do not give to you as the world gives” (John 14:27).
This peace is not fragile like the world’s promises; it is deep, stable, and eternal. It flows from His presence in our hearts.
The Bible also says: “Blessed are the peacemakers, for they will be called children of God” (Matthew 5:9).
Thus, being a peacemaker is not optional—it is a mark of the children of God.
Eloquent Examples:
•In a family, a father full of anger spreads conflict in the household.
But a father filled with peace becomes a refuge and model of unity for his children.
•In a community, one bitter person can divide a church or a neighborhood.
But a heart at peace with Christ becomes the glue that holds people together.
*In society, a leader without inner peace may drive a nation into war. But a leader guided by God’s peace brings stability and prosperity.
Without God’s peace, man is like a restless sea that never rests (Isaiah 57:20).
But with Christ, the believer becomes a source of reconciliation and unity.
Let us therefore ask daily that the peace of Christ reign in our hearts so that we may be bearers of peace in our families, communities, and societies.
PRAYER:
Lord Jesus, Prince of Peace, fill my heart with Your true peace.
Deliver me from bitterness, fear, and inner turmoil.
Make me an instrument of reconciliation and unity.
Wherever I go, let Your peace be seen in my words, attitudes, and decisions.
It is in Jesus’ name, that I pray, Amen.
On ne peut donner que ce que l’on possède. Celui qui vit dans la paix intérieure, reçue de Dieu, devient un instrument de paix pour les autres.
Mais celui qui est vide de paix devient un danger pour son entourage, car il porte en lui les germes du conflit et de la division.
Jésus a dit:
«Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix» (Jean 14:27).
Cette paix n’est pas comme celle que le monde promet, fragile et éphémère ; c’est une paix profonde, stable et éternelle.
Elle est le fruit de sa présence dans notre cœur.
La Bible déclare aussi:
«Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu.»(Matthieu 5:9) Être artisan de paix n’est donc pas une option, mais une marque d’identité des enfants de Dieu.
Exemples éloquents :
•Dans une famille, un père rempli de rancune et de colère contamine toute la maison par ses disputes et ses cris.
Mais un père rempli de paix devient un refuge et un modèle d’unité pour ses enfants.
•Dans une communauté, une seule personne animée d’amertume peut diviser l’église ou le voisinage.
Mais un cœur pacifié par Christ devient un ciment qui rapproche les uns des autres.
•Dans la société, un dirigeant sans paix intérieure entraîne son peuple dans la guerre.
Mais un dirigeant sage, guidé par la paix de Dieu, conduit son peuple vers la stabilité et la prospérité.
Sans la paix de Dieu, l’homme est comparable à la mer agitée qui ne se repose jamais (Ésaïe 57:20).
Mais avec Christ, le croyant devient une source d’apaisement, d’unité et de réconciliation.
Demandons donc chaque jour que la paix de Christ règne dans nos cœurs, afin qu’à notre tour nous soyons des porteurs de paix dans nos familles, nos communautés et notre société.
PRIÈRE:
Seigneur Jésus, toi qui es le Prince de paix, viens remplir mon cœur de ta paix véritable.
Délivre-moi de toute amertume, de toute peur et de tout trouble intérieur.
Fais de moi un instrument de réconciliation et d’unité.
Que partout où j’irai, ta paix se manifeste à travers mes paroles, mes attitudes et mes décisions.
C’est dans le nom de Jésus-Christ que je prie, Amen.
Ntushobora gutanga icyo udafite. Ufite amahoro yo mu mutima aturuka ku Mana, aba igikoresho cyo kugarurira abandi amahoro.
Ariko udafite amahoro aba ari ingorabahizi, kuko aba atwaye imbuto z’amakimbirane n’intambara.
Yesu yaravuze ati:
«Mbasigiye amahoro, amahoro yanjye ndayabahaye. Icyakora simbaha nk’uko ab’isi batanga. Imitima yanyu ntihagarare kandi ntitinye.» (Yohana 14:27)
Aya mahoro si nk’ayo isi itanga, adashinga imizi; ni amahoro akomeye, ahoraho, aturuka ku kuba Kristo aba mu mitima yacu.
Bibiriya ivuga iti:
«Hahirwa abakiranura,Kuko ari bo bazitwa abana b’Imana.» (Matayo 5:9)
Kuba umukiranura rero si uburyo bwo guhitamo, ahubwo ni ikimenyetso cy’abana b’Imana.
Ingero zigaragara:
•Mu muryango, serugo wuzuye umujinya n’intonganya ntabwo yaha abo mu rugo amahoro. Ariko serugo wuzuye amahoro, aba ubuhungiro n’urugero rw’ubumwe ku bana be.
•Mu rusengero cyangwa mu mudugudu, umuntu umwe wuzuye inzika ashobora gucamo abantu ibice. Ariko umutima uhuje amahoro ya Kristo uba nk’urubuto rubahuza bose.
•Mu gihugu, umuyobozi udafite amahoro yo mu mutima ashobora kujyana abaturage mu ntambara. Ariko umuyobozi uyoborwa n’amahoro y’Imana azana ituze n’iterambere.
Umuntu udafite amahoro y’Imana, ameze nk’inyanja izikuka uko itabashya gucayuka (Yesaya 57:20).
Ariko hamwe na Kristo, umukristo ahinduka isoko y’ubumwe no kugarurira abandi amahoro.
Nidusabe buri munsi ko amahoro ya Kristo aganza mu mitima yacu, kugira ngo natwe tube abatangiza amahoro mu miryango yacu, mu matorero yacu, no mu gihugu cyacu.
ISENGESHO:
Mwami Yesu, Mwami w’Amahoro, ujye wuzuza umutima wanjye amahoro yawe nyakuri.
Unkize inzika, ubwoba n’umutima uhora utekereza nabi.
Nkundire mbe igikoresho cy’ubwiyunge n’ubumwe.
Aho nzajya hose, amahoro yawe agaragarire mu magambo yanjye, imyitwarire yanjye n’ibyo mfataho ibyemezo.
Ni mu izina ryawe nyine Yesu Kristo mbisabye, Amen.