ENSEIGNEMENT SUR L’AMOUR

La Bible nous révèle deux réalités importantes sur l’amour:

La première réalité est que DIEU EST AMOUR:
« Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »(1 Jean 4:8)
L’affirmation « Dieu est amour » dans la Bible signifie que l’essence même de Dieu est l’amour. Cela implique plusieurs choses:

1. Nature de Dieu:
L’amour n’est pas seulement une qualité ou un attribut de Dieu, mais il est fondamentalement ce qu’il est.
Toutes ses actions et intentions sont motivées par l’amour.

2. Relation avec les humains:
Dieu aime l’humanité de manière inconditionnelle.
Cet amour se manifeste à travers la création, la providence et surtout le sacrifice de Jésus-Christ pour le salut de l’humanité.
Comment peut-on décrire l’amour?
« La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n`est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s`enfle point d`orgueil,
elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s`irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
elle ne se réjouit point de l`injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. »(1 Corinthiens 13:4-7)

3. Modèle de comportement:
Les croyants sont appelés à imiter cet amour dans leurs relations avec les autres. Aimer les autres est une manière de montrer qu’ils connaissent et suivent Dieu.

4. Interprétation des commandements:
Les commandements de Dieu sont perçus comme des expressions de son amour. Par exemple, les dix commandements peuvent être vus comme des guides pour vivre dans l’amour et l’harmonie avec les autres.

En résumé, dire que « Dieu est amour » signifie que tout ce que Dieu fait est motivé par l’amour et que cet amour est la base de la relation entre Dieu et l’humanité ainsi que des relations humaines.

La deuxième réalité est que L’AMOUR EST UN COMMANDEMENT DE DIEU:
Dans la Bible, l’amour est un commandement central de Dieu.
Jésus lui-même a résumé les commandements en deux grands commandements d’amour:

1. Aimer Dieu:
Dans Matthieu 22:37-38, Jésus dit: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. »
Et parlant aux juifs qui le suivaient, Jésus a dit:
«Je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.»(Jean 5:42)
Cette parole ne concerne pas seulement les juifs, elle concerne tous les humains.
Dieu aime l’homme,
Il l’aime tous les temps, dans toutes les circonstances et toutes les conditions.
Même lorsque l’homme tombe dans le péché, Dieu ne cesse pas de l’aimer.

2. Aimer son prochain:
Dans Matthieu 22:39-40, il ajoute:
« Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »
Dans la Bible, le terme « prochain » se réfère à toute personne avec laquelle nous entrons en contact, sans distinction de race, de religion, de nationalité ou de statut social.
Jésus a illustré ce concept de manière puissante dans la parabole du Bon Samaritain (Luc 10:25-37).
Dans cette parabole, un homme juif est attaqué par des brigands et laissé pour mort sur le bord de la route. Plusieurs personnes passent à côté de lui sans l’aider, mais un Samaritain, qui était considéré comme un ennemi par les Juifs, s’arrête pour l’aider. Il soigne ses blessures, le transporte dans une auberge et paie pour ses soins.
À la fin de la parabole, Jésus demande : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? » La réponse est évidente: « Celui qui a exercé la miséricorde envers lui. » Jésus conclut alors: « Va, et toi, fais de même. »
Ainsi, le « prochain » que l’homme doit aimer est toute personne dans le besoin que nous rencontrons, indépendamment de toute différence. L’amour du prochain implique de montrer de la compassion, de l’empathie et de l’aide active envers tous, même ceux qui peuvent être perçus comme des étrangers ou des ennemis.
« Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. »(Matthieu 5:43-44)

Ces deux commandements résument toute la loi de l’Ancien Testament et les enseignements des prophètes.
En d’autres termes, l’amour pour Dieu et l’amour pour les autres sont les fondements de la vie morale et spirituelle selon la Bible.

Jésus a également souligné l’importance de l’amour dans Jean 13:34-35: « Je vous donne un commandement nouveau: aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Ainsi, l’amour est non seulement un commandement, mais aussi le signe distinctif des disciples de Jésus.

Comment est un homme qui a l’amour ?
1. Il aime Dieu
Il veut toujours Le connaître en lisant sa parole, il veut toujours faire ce qui plaît à Dieu et éviter ce qu’Il déteste, il Le respecte, L’adore et Lui parle dans la prière.
2. Il s’aime
Il prend soin de lui-même, il évite tout ce qui peut le blesser physiquement, mentalement et spirituellement, il évite tout ce qui peut le faire perdre l’espérance ou le décourager, il s’efforce d’avoir une bonne vie, le bien-être et la longévité.
3. Il aime les autres
Il leur fait du bien et leur souhaite du bien, il les écoute, les conseille, les aide, prie pour eux, leur parle de Jésus, les empêche de tomber dans le péché et s’ils pèchent contre lui, il les supporte et les pardonne.

Une personne qui n’aime pas Dieu, ne s’aime pas et n’aime pas les autres, n’a pas d’amour et n’est rien.
«Quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.»(1 Corinthiens 13:2)

Que l’amour soit l’expression de toutes les relations entre les humaines.
Dieu veut que l’amour soit l’expression normale et idéale des relations humaines.
C’est pourquoi la Bible exhorte les gens à agir en tout avec amour:
«Que tout ce que vous faites se fasse avec amour!»(1 Corinthiens 16:14)
Tout acte qui n’est pas fait avec amour n’a pas de valeur aux yeux de Dieu.

De toutes les choses qui existent sur la terre comme au ciel, rien n’est plus grand et plus fort que l’amour.
« Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. »(1 Corinthiens 13:13)

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

BECAUSE OF LOVE

We can understand,
We can bear,
We can forgive,
We can have pity,
We can give,
We can even sacrifice ourselves.

Love, « It always protects, always trusts, always hopes, always perseveres. »(1 Corinthians 13:7)

Apostle Jean-Claude SINDAYIGAYA

À CAUSE DE L’AMOUR

On peut comprendre,
On peut supporter,
On peut pardonner,
On peut avoir pitié,
On peut donner,
On peut même se sacrifier.

« L’amour excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. »(1 Corinthiens 13:7)

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

KUBERA URUKUNDO

Turashobora gusobanukirwa,
Turashobora kwihangana,
Turashobora kubabarira,
Turashobora kugira impuhwe,
Turashobora gutanga,
Turashobora no kwitanga.

Urukundo, « rubabarira byose, rwizera byose, rwiringira byose, rwihanganira byose. »(1 Abakorinto 13:7)

Intumwa y’Imana Jean-Claude SINDAYIGAYA

KUBERA URUKUNDO

Turashobora gutahura,
Turashobora kwihangana,
Turashobora kubabarira,
Turashobora kugira impuhwe,
Turashobora gutanga,
Turashobora no kwitanga.

Urukundo, « rurenzako muri vyose, rwizera vyose, rwizigira vyose, rwihanganira vyose. »(1 Ab’i Korinto 13:7)

Intumwa y’Imana Jean-Claude SINDAYIGAYA

WHAT DO YOU SMELL?

The Bible tells us that three friends of Daniel: Shadrach, Meshach and Abednego were thrown into the fiery furnace and emerged so unscathed « that they did not even smell the fire ».

King Nebuchadnezzar was surprised to see that there were four people in the furnace even though they had only thrown three people into it! He said:
« Look! I see four men walking around in the fire, unbound and unharmed, and the fourth looks like a son of the gods. »(Daniel 3:25)

It is written that « the fire had not harmed their bodies, nor was a hair of their heads singed; their robes were not scorched, and there was no smell of fire on them. »(Daniel 3:27)

If they came out of this fiery furnace without the smell of fire, it is because God was with them in the fire and had protected them from the impact of this fiery trial.

Indeed, each ordeal we go through surely has an impact on us and leaves its scent on us.
But if we agree to go through all the trials with Emmanuel (the name of Jesus which means « God with us »), we come out as unscathed and without any smell of the ordeal on us as was the case with Shadrach, Meshach and Abednego.
Those who go through trials without Jesus inevitably smell the odor of distrust, fear, hatred, trauma, malice, etc.

However, God can still deliver those who keep the smell of the different trials they have gone through in their lives, by spreading on them the smell of his victory, the smell of his peace, the smell of his love and that of his kindness towards them. (Read 2 Corinthians 2:14-16)
Thus their trial becomes a testimony to the glory of God.

PRAYER:
Lord our God, protect us from the impact of the various trials we are going through.
It is in the precious name of your son Jesus Christ that we pray, Amen.

Apostle Jean-Claude SINDAYIGAYA

QUELLE ODEUR SENS-TU ?

La Bible nous dit que trois amis de Daniel dont Schadrac, Méschac et Abed Nego ont été jetés dans la fournaise ardente et y sont sortis tellement indemnes «qu’ils ne sentaient même pas l’odeur du feu».

Le roi Nabukodonozor fut surpris de constater qu’il y avait dans la fournaise quatre personnes alors qu’ils y avaient jeté trois personnes seulement! Il dit:
« Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n`ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d`un fils des dieux. »(Daniel 3:25)

Il est écrit que « le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints. »(Daniel 3:27)

S’ils sont sortis de cette fournaise ardente sans odeur du feu, c’est parce que Dieu était avec eux dans le feu et les avait protégé contre l’impact de cette épreuve de feu.

En effet, chaque épreuve que nous traversons a sûrement un impact sur nous et laisse sur nous son odeur.
Mais si nous acceptons de traverser toutes les épreuves avec Emmanuel (le nom de Jésus qui signifie «Dieu avec vous»), nous nous en sortons aussi indemnes et sans aucune odeur de l’épreuve sur nous comme ça a été le cas chez Schadrac, Méschac et Abed Nego.
Ceux qui traversent les épreuves sans Jésus sentent inévitablement l’odeur de la méfiance, la peur, la haine, le traumatisme, la méchanceté, etc.

Cependant, Dieu peut quand-même délivrer ceux qui gardent l’odeur des différentes épreuves qu’ils ont traversées dans leur vie, en répandant sur eux l’odeur de sa victoire, l’odeur de sa paix, l’odeur de son amour et celle de sa bonté envers eux.(Lire 2 Corinthiens 2:14-16)
Ainsi leur épreuve devient un témoignage à la gloire de Dieu.

PRIÈRE:
Éternel notre Dieu, protégez-nous contre l’impact des différentes épreuves que nous traversons.
C’est dans le nom précieux de votre fils Jésus-Christ que nous prions, Amen.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

UFITE IYIHE MPUMURO ?

Bibiliya itubwira ko inshuti za Daniel, Saduraka, Meshaki na Abedenego bajugunywe mu itanura ryaka umuriro maze bagaragara nta nkomyi « ku buryo batigeze banuka umuriro ».

Umwami Nebukadinezari yaratangaye arebye mu itanura akabonamo abantu bane kandi bari bajugunyeyo abantu batatu gusa. Yagize ati:
“Dore ndareba abantu bane babohowe bagenda mu muriro hagati, kandi nta cyo babaye. Ariko ishusho y’uwa kane irasa n’iy’umwana w’Imana.”(Daniyeli 3:25)

Handitse ko basanze « umuriro utashoboye kugira icyo ubatwara, kandi umusatsi wo ku mitwe yabo utababutse, n’imyambaro yabo nta cyo yabaye habe ngo wakumva umuriro ubanukaho. »(Daniyeli 3:27)

Niba basohotse muri iri tanura ryaka nta mpumuro y’umuriro, ni ukubera ko Imana yari kumwe nabo mu muriro kandi yari yarabarinze ingaruka z’iki kigeragezo cy’umuriro.

Muby’ukuri, buri mibabaro tunyuramo rwose itugiraho ingaruka kandi idusigira impumuro yayo.
Ariko niba twemeye kunyura mu bigeragezo byose hamwe na Emmanuel (izina rya Yesu risobanura « Imana iri kumwe natwe »), tubivamo nta nkomyi kandi nta mpumuro y’ibyago kuri twe nkuko byagenze kuri Saduraka, Meshaki na Abedenego.
Abanyura mu bigeragezo badafite Yesu byanze bikunze bahumura umunuko wo kutizera abandi, umunuko w’ubwoba, umunuko w’inzangano, umunuko w’ihahamuka, umunuko w’ubugome, n’ibindi.

Ariko, n’ubwo bimeze bityo, Imana irashobora gukiza abahumura umunuko w’ibigeragezo bitandukanye banyuzemo mu bugingo bwabo, ikabakwirakwizaho impumuro y’ubutsinzi bwayo, impumuro y’amahoro yayo, impumuro y’urukundo rwayo n’ubwiza yabagiriye.(Soma 2 Abakorinto 2: 14- 16)
Icyo gihe, ikigeragezo cyabo gihinduka ubuhamya bw’icyubahiro cy’Imana.

ISENGESHO:
Uwiteka Mwami Mana yacu, uturinde ingaruka z’ibigeragezo bitandukanye tunyuramo.
Ni mu izina ry’agaciro ryumuhungu wawe Yesu Kristo tubisabye, Amen.

Intumwa y’Imana Jean-Claude SINDAYIGAYA

UMOTA IKI ?

Bibiliya itubgira ko abagenzi ba Daniel, aribo Shaduraka na Meshaki na Abedunego baterewe mw’itanura ry’umuriro uhinda maze bagaragara ataco babaye « ku buryo batigeze banuka n’umuriro ».

Umwami Nebukadineza yasimbge n’umutima abonye mw’itanura abantu bane kandi bari batereyeyo abantu batatu gusa, ati: « Erega ndabona abantu bane babohoye, bagendagenda mu muriro hagati, kandi nta co babaye; kand’ ishusho y’uwa kane isa n’iy’ umwana w’imana. »(Daniyeli 3:25)

Handitse ko basanze « umuriro utashoboye kugira ico ubagira ku mibiri yabo, kandi n’umushatsi wo ku mitwe yabo utababutse, n’imyinjiro yabo ata co yabaye, haba n’akarangu k’umuriro bonukako. »(Daniyeli 3:27)

Agasangwa barasohotse mur’iri tanura ry’umuriro ata munuko w’umuriro ubariko, ni ukubera ko Imana yari kumwe nabo mu muriro kandi yari yabarinze inkurikizi z’iki kigeragezo c’umuriro.

Muvy’ukuri, imibabaro yose ducamwo itugirako inkurikizi kandi idusigira akamoto kayo canke umunuko wayo.
Ariko twemeye guca mu bigeragezo vyose hamwe na Emmanuel (izina rya Yesu risobanura « Imana iri kumwe natwe »), tubivamwo ataco tubaye kandi ata n’umunuko w’ivyago uturiko nk’uko vyagenze kuri Shaduraka na Meshaki na Abedunego.
Abaca mu bigeragezo badafise Yesu bategerezwa kunuka umunuko wo kutizera abandi, umunuko w’ubwoba, umunuko w’urwanko, umunuko w’ihahamuka, umunuko w’ubukozi bg’ikibi, n’ibindi.

Ariko, n’aho bimeze uko, Imana irashobora gukiza abafise umunuko batewe n’ibigeragezo bitandukanye mu bugingo bgabo, ikabashirako akamoto keza k’intsinzi yayo, akamoto k’amahoro itanga, akamoto k’urukundo rwayo n’ubgiza yabagiriye. (Soma 2 Abakorinto 2: 14-16)
Ico gihe, ikigeragezo cabo gihinduka intahe y’icubahiro c’Imana.

IGISABISHO:
Uhoraho Mwami Mana yacu, turinde inkurikizi z’ibigeragezo bitandukanye ducamwo.
Ni mw’izina ridasanzwe ry’umwana wawe Yesu Kristo tubisavye, Amen.

Intumwa y’Imana Jean-Claude SINDAYIGAYA

ENSEIGNEMENT SUR LA MANNE

QU’EST CE QUE LA MANNE ?

À cause de son amour pour les enfants d’Israël, Dieu n’a pas permis qu’ils meurent de faim durant leur voyage de 40 ans dans le désert, après leur sortie d’Egypte.

Dieu leur a fourni une substance commestible qu’il n’ont même pas su nommer.
« Les enfants d’Israël regardèrent et ils se dirent l’un à l’autre: Qu’est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit: C’est le pain que L’Éternel vous donne pour nourriture. »(Exode 16:15)
Comme ils n’en revenaient pas, ils se sont posés la question suivante: « Qu’est-ce que c’est ? »
Et effectivement, n’ayant pas trouvé de réponse, cette substance a gardé le nom de « mān » (מָן), en hebreux biblique qui signifie littéralement « Qu’est-ce que c’est ? »
« La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre, elle était blanche, et elle avait le goût d’un gâteau au miel. »(Exode 16:31)

Le mot a ensuite été adopté en grec (« manna ») et en latin (« manna »), avant d’être intégré dans les langues modernes, y compris le français.
Selon les descriptions bibliques, la manne ressemblait à des graines de coriandre, était de couleur blanche et avait un goût de gâteau au miel:
« La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l’apparence du bdellium. Le peuple se dispersait et la ramassait ; puis ils la broyaient à la meule ou la pilaient dans un mortier, la faisaient cuire dans un pot et en faisaient des gâteaux. Elle avait le goût d’un gâteau à l’huile. Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi. »(Nombres 11:7-9)

COMMENT CONSOMMAIT-ON LA MANNE?

Selon les descriptions bibliques, la manne pouvait être préparée et consommée de différentes manières :
1. Ramassage quotidien:
Les Israélites devaient ramasser la manne chaque matin, car elle fondait avec la chaleur du soleil (Exode 16:21).
2. Préparation: La manne pouvait être moulue avec des meules ou pilée dans un mortier. Ensuite, elle pouvait être cuite dans une marmite ou faite en galettes (Nombres 11:8).
3. Cuisson: Les galettes faites de manne avaient un goût de gâteau à l’huile, et elle était décrite comme ayant le goût de gâteaux au miel lorsqu’elle était consommée (Exode 16:31).
4. Conservation: Bien que la manne devait être ramassée quotidiennement, une double portion devait être recueillie le sixième jour afin de pourvoir aux besoins du sabbat. La manne ramassée le sixième jour ne se gâtait pas le lendemain, contrairement à celle gardée pendant d’autres jours (Exode 16:22-26).
Ainsi, la manne était une source de nourriture flexible, préparée de plusieurs façons pour nourrir les Israélites tout au long de leur voyage dans le désert.

QUELLE EST LA SIGNIFICATION SPIRITUELLE DE LA MANNE:

La signification spirituelle de la manne dans la tradition biblique est riche en symbolisme et enseignements.
Voici quelques aspects clés:
1. La providence divine:
La manne représente la providence de Dieu, soulignant comment Dieu prend soin de son peuple en lui fournissant les nécessités de la vie, même dans des circonstances difficiles.
2. La dépendance à Dieu:
Les Israélites devaient ramasser la manne chaque jour, ce qui les incitait à dépendre quotidiennement de Dieu pour leur subsistance. Cela illustre la nécessité de faire confiance à Dieu pour les besoins quotidiens et de ne pas s’appuyer uniquement sur ses propres forces.
3. L’obéissance et foi:
Dieu a donné des instructions spécifiques concernant la collecte de la manne (comme ne pas en garder pour le lendemain, sauf avant le sabbat). Suivre ces instructions était un acte de foi et d’obéissance.
4. La nourriture spirituelle:
Dans le Nouveau Testament, Jésus fait référence à la manne pour se décrire lui-même comme le « pain de vie » (Jean 6:31-35). Cela symbolise le fait que tout comme la manne nourrissait les corps des Israélites, Jésus nourrit spirituellement ceux qui croient en lui.
« Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »(Jean 6:31-35)

En somme, la manne est un symbole puissant de la provision divine, de la dépendance à Dieu, de l’obéissance, et de la nourriture spirituelle.

JÉSUS CHRIST EST NOTRE MANNE:

L’affirmation « Jésus Christ est notre manne » trouve ses racines dans le Nouveau Testament, où Jésus se présente lui-même comme le « pain de vie ». Voici les principaux aspects de cette analogie :
1. Source de vie spirituelle:
De même que la manne a nourri les Israélites physiquement dans le désert, Jésus nourrit spirituellement ceux qui croient en lui. Il est la source de la vie éternelle et de la satisfaction spirituelle.
2. Dépendance quotidienne:
Tout comme les Israélites devaient dépendre quotidiennement de la manne, les croyants sont invités à dépendre quotidiennement de Jésus pour leur vie spirituelle et leur croissance.
3. Provision divine:
La manne était une provision miraculeuse de Dieu. De même, Jésus est un don de Dieu pour l’humanité, envoyé pour offrir la rédemption et la vie éternelle.
4. Obéissance et foi:
Les instructions pour ramasser la manne impliquaient obéissance et foi. De la même manière, suivre Jésus demande obéissance à ses enseignements et foi en lui.
5. Pain de vie:
Dans Jean 6:31-35, Jésus dit:
« En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Il se déclare lui-même comme étant ce pain de vie.
En résumé, l’analogie entre Jésus et la manne met en lumière la provision divine, la dépendance quotidienne, la vie spirituelle, et la foi en Jésus comme source de vie et de salut pour les croyants.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA