QUI ADORES-TU ?

La Bible enseigne que l’adoration est réservée à Dieu seul.
Dans l’Ancien Testament, le premier commandement donné aux Israélites dans le livre de l’Exode est:
«Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face».(Exode 20:3)
Cela signifie que Dieu ne partage pas la gloire ou l’adoration avec quoi que ce soit d’autre, qu’il s’agisse d’idoles physiques, de personnes ou d’autres priorités.

Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup de personnes, consciemment ou inconsciemment, placent leur dévotion et leur énergie dans des éléments variés qui peuvent agir comme des substituts à une forme de spiritualité traditionnelle.

En effet, dans l’Ancien Testament, les idoles étaient souvent des statues ou des objets que les peuples entouraient d’un culte, mais dans le Nouveau Testament, l’idolâtrie est également liée à des choses immatérielles comme l’amour de l’argent, le pouvoir ou les désirs personnels.

Ces « idoles modernes » peuvent prendre différentes formes:

1. La célébrité et l’adoration des figures publiques:
De nombreux individus idolâtrent des célébrités, que ce soit des acteurs, des musiciens ou des influenceurs. Ces figures incarnent souvent des idéaux de succès, de beauté ou de charisme, et peuvent devenir des modèles à suivre, souvent au détriment de valeurs plus profondes ou spirituelles.

2. Le matérialisme et la consommation:
L’adoration de l’argent, de la possession de biens matériels ou du statut social est également courante. Dans certaines sociétés, la recherche du confort matériel, du luxe ou de la reconnaissance sociale peut devenir une forme d’adoration, remplaçant parfois des préoccupations spirituelles.

3. Le « self » ou l’individualisme:
Une tendance croissante, en particulier dans les sociétés occidentales, est l’adoration de soi, ou la recherche incessante de l’épanouissement personnel, souvent à travers les réseaux sociaux, le développement personnel, ou le bien-être.
Cela peut parfois mener à un culte de l’égo et de l’image de soi, qui se substitue à des valeurs collectives ou transcendantes.

4. La technologie et l’innovation:
L’adoration de la technologie et du progrès scientifique, comme le culte de la productivité, de l’efficacité, ou l’intelligence artificielle, est également une forme moderne de dévotion.
Beaucoup de gens croient que l’innovation technique résoudra tous les problèmes humains, et cet espoir peut remplacer une vision plus humaniste ou spirituelle de la vie.

5. Les idéologies et les causes sociales:
Enfin, l’adoration des causes politiques, sociales ou environnementales peut aussi devenir une forme de dévotion.
Si cela peut être bénéfique pour la société, certaines personnes peuvent s’identifier tellement à ces idéologies qu’elles y trouvent une forme de salut, parfois au détriment de la réflexion personnelle ou spirituelle.

6. La sorcellerie:
C’est un phénomène regrettablement constaté surtout en Afrique où certains chrétiens à la sortie de leur cultes, vont aussi consulter les sorciers.
Or consulter un sorcier pour avoir ou être quoi que ce soit, c’est adorer Satan en personne.

En fin de compte, il est essentiel de se demander à quoi nous consacrons nos pensées, notre temps et nos efforts.
Cette « adoration » peut révéler ce que nous valorisons profondément et déterminer qui nous sommes réellement.
C’est une invitation à réfléchir sur nos priorités et à nous interroger sur la véritable source de notre épanouissement intérieur.

Dans la Bible, l’adoration et la vénération jouent un rôle central et sont clairement orientées vers Dieu.
Les Écritures enseignent que Dieu seul mérite notre adoration et qu’adorer quoi que ce soit d’autre, que ce soit des idoles, des personnes ou des choses matérielles est un péché. C’est pourquoi Dieu appelle constamment Son peuple à se détourner des idoles et à revenir vers Lui.
Dans le livre d’Ésaïe, Dieu dit:
«Je suis le Seigneur, et il n’y en a point d’autre, en dehors de moi il n’y a point de Dieu».(Ésaïe 45:5)
Ce verset réaffirme l’idée que Dieu est le seul digne de vénération et d’adoration.

Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA

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