MON AVOCAT

«Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.»(1 Jean 2:1)

Il y a dans le cœur de l’homme une crainte instinctive du jugement. Chaque fois que la conscience se souvient de ses fautes, elle tremble à l’idée d’un Dieu qui juge.
Mais la révélation de l’Évangile change tout: Jésus-Christ n’est pas venu pour être mon juge, mais pour être mon avocat. Il ne se tient pas contre moi, mais pour moi. Il ne m’accuse pas, il plaide ma cause devant le Père.

«Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.»(Jean 3:17)

Tandis que l’accusateur élève sa voix pour me condamner, Jésus se lève pour me défendre.
Il rappelle au Père que mon dossier a déjà été réglé à la croix.
Là, il a pris ma place, il a porté ma sentence, il a subi mon jugement afin que je sois déclaré juste.
C’est pourquoi l’Écriture dit:

«Qui accusera les élus de Dieu? C’est Dieu qui justifie. Qui les condamnera? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous.»(Romains 8:33-34)

Chaque fois que je trébuche, il me tend la main.
Chaque fois que je me sens indigne, il me rappelle la valeur de son sang.
Il n’est pas celui qui me repousse, mais celui qui me relève.
Il ne me juge pas selon mes erreurs, mais selon sa grâce.
Son regard n’est pas celui du reproche, mais celui de l’amour qui restaure.

Jésus ne peut pas me juger aujourd’hui, car il m’a déjà justifié hier.
Il ne pourra pas me condamner au dernier jour, car il m’a déjà pardonné à la croix.
Le jugement que je méritais est tombé sur lui, et la justice de Dieu s’est pleinement accomplie en ma faveur.
Ainsi, la condamnation n’a plus de droit sur moi.

«Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.»(Romains 8:1)

Mon avocat n’a jamais perdu une seule cause, car sa plaidoirie est son propre sacrifice.
Il ne présente pas des arguments, il présente ses cicatrices.
Et ces cicatrices crient plus fort que toutes les accusations de l’ennemi.
Elles disent: “Celui-ci m’appartient, j’ai payé pour lui.”

Alors je peux dire avec assurance:
Si Jésus ne me juge pas, qui osera me juger?
Si le Fils de Dieu me justifie, qui osera me condamner?
Je marche libre, non par mérite, mais par grâce.
Je suis couvert, non par ma justice, mais par la sienne.

Aujourd’hui, je repose dans la paix de celui qui défend ma cause devant Dieu.
Et quand viendra le jour du jugement, ce ne sera pas pour m’accuser qu’il se lèvera, mais pour me présenter devant le Père comme son racheté, purifié et justifié par le sang de l’Alliance éternelle.

PRIÈRE:
Seigneur Jésus,
merci d’être mon avocat fidèle et mon défenseur éternel.
Quand les voix du doute veulent me condamner, rappelle-moi que ton sang parle pour moi.
Apprends-moi à vivre chaque jour dans la conscience que je suis déjà justifié par toi.
Que ton intercession soit ma paix, ta grâce ma force, et ton amour ma certitude. Amen.

Apôtre Dr Jean-Claude SINDAYIGAYA
Témoin de la grâce qui restaure.

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