« Lorsque des hommes se querelleront ensemble, l’un avec l’autre, si la femme de l’un s’approche pour délivrer son mari de la main de celui qui le frappe, si elle avance la main et saisit ce dernier par les parties honteuses, tu lui couperas la main, tu ne jetteras sur elle aucun regard de pitié. »
Deutéronome 25:11-12
Ce passage biblique nous montre une scène surprenante: une femme veut défendre son mari dans un combat, mais elle le fait de la mauvaise manière. Son geste, même motivé par la protection, devient honteux et inadmissible. Résultat : la loi condamne son action.
La leçon est claire: même quand nous avons de bonnes intentions, nous devons faire attention aux moyens que nous utilisons.
La fin ne justifie jamais les moyens.
Exemple spirituel :
•Un croyant veut défendre la vérité de l’Évangile, mais s’il le fait avec des paroles blessantes, il déshonore Christ.
•Un parent veut corriger son enfant, mais s’il le fait dans la violence, il détruit au lieu d’édifier.
•Un mari ou une femme veut sauver son foyer, mais en utilisant le mensonge ou la manipulation, il/elle ne fait qu’empirer les choses.
Dans nos combats quotidiens — familiaux, spirituels, ou professionnels — il est facile de franchir la ligne rouge par colère, par peur ou par réflexe. Mais Dieu nous appelle à garder la dignité, l’intégrité et la sainteté dans tout ce que nous faisons.
Application pour nous :
•Défendre la vérité, oui, mais avec amour et respect.
•Protéger les nôtres, oui, mais sans tomber dans des gestes honteux.
•Se battre pour nos droits, oui, mais sans renier les principes de Dieu.
Le vrai combat spirituel ne se gagne pas avec la chair et le sang, mais avec les armes de l’Esprit: la foi, la prière, la vérité et l’amour (Éphésiens 6:10-18).
PRIÈRE:
Seigneur, aide-moi à ne jamais franchir les limites de ta justice dans mes combats. Donne-moi la sagesse de défendre ce qui est juste avec tes armes, et non avec mes impulsions.
Que mes paroles et mes actes reflètent toujours ta sainteté et ta vérité.
C’est dans le nom de Jésus-Christ que je prie, Amen.
Apôtre Dr Jean-Claude SINDAYIGAYA