Il arrive à chacun de regarder en arrière et de dire: «Si j’avais su…».
La Bible montre que ces regrets ne sont pas nouveaux, mais qu’ils peuvent devenir une porte vers la grâce de Dieu.
Adam et Ève ont goûté au fruit défendu et ont découvert la honte et la peur. Adam avoue:
«J’ai eu peur, car je suis nu.» (Genèse 3:10)
En d’autres termes, si j’avais su, je n’aurais pas désobéi. Pourtant, Dieu leur donne déjà une promesse de restauration.
Le fils prodigue vit la même réalité. Après avoir tout gaspillé, il «rentre en lui-même» (Luc 15:17) — c’est exactement à bas ce moment où l’homme réalise: si j’avais su, je n’aurais pas pris ce chemin. Mais le père l’attend, prêt à lui redonner une nouvelle dignité.
Pierre, après avoir renié Jésus trois fois, pleure amèrement
(Luc 22:62). Son cœur dit: si j’avais su…
Mais Jésus le relève et lui confie de nouveau sa mission
(Jean 21:15-17).
Ces histoires montrent que le regret n’est pas la fin.
La Bible dit:
«La tristesse selon Dieu produit la repentance» (2 Corinthiens 7:10) — celle qui conduit à la vie, pas à la condamnation.
Et Dieu promet:
«Je vous restaurerai les années dévorées par la sauterelle » (Joël 2:25).
Aucun passé n’est trop abîmé pour Lui.
Alors, au lieu de vivre dans «si j’avais su», Dieu nous invite à demander la sagesse pour l’avenir:
«Si quelqu’un manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu»(Jacques 1:5).
PRIÈRE:
Seigneur, prends mes regrets et transforme-les en un nouveau départ.
Merci parce que Tu restauras ce que j’ai perdu, et Tu me donnes la sagesse pour avancer sans peur.
Au nom de Jésus, Amen.
Apôtre Jean-Claude SINDAYIGAYA
